Plan de la Rochelle au moment du siège de 1573 L'édit de Boulogne L'édit de Boulogne, promulgué le 11 juillet suivant, octroya la liberté de conscience, mais n'autorisait la liberté de culte qu'à La Rochelle, Nîmes et Montauban - puis Sancerre -, ainsi que dans les demeures des seigneurs hauts-justiciers, à condition que l'assistance ne dépassât pas dix personnes en dehors de leur propre famille. L'édit cherchait également à effacer de la mémoire du royaume les massacres de l'été précédent : «Que la mémoire de toutes choses passées depuis le 24 e jour d'août dernier passé (...) demeurera éteinte et assoupie, comme de chose non advenue» . Les protestants du Midi dénoncèrent l'édit dès le mois d'août, demandant la liberté de culte et la réhabilitation de Coligny.