5 mai 1998. 10 ans après, l'accord de Noumea s'inscrit dans le prolongement des accords de Matignon. Il prévoit des "transferts de compétences", pour aboutir à une pleine souveraineté vers 2018, et un réferendum d'autodétermination. Il reconnaît l'identité kanak, et le "traumatisme" de la période coloniale pour les populations d'origine. Il met en place des institutions qui prennent en compte les traditions kanak, avec notamment un sénat coutumier. Sa philosophie se résume dans cette formule: le "Destin commun", à bâtir entre les 41% de Kanak, les 35% de Caldoches, et les 10% de Wallisiens. L'accord est signé sous l'égide du premier ministre Lionel Jospin, par le ministre des DOM-TOM Jean-Jack Queyranne, et les deux leader de Nouvelle-Calédonie : Roch Wamytan, dirigeant du FNLKS, le parti indépendantiste, et Jacques Lafleur président du RPCR, l'équivalent de l'UMP en Nouvelle-Calédonie, loyaliste.