Fin «Zurban» s'arrête pour rebondir sur InternetPour proposer une offre alternative aux abonnés du city-magazine, Hachette Filipacchi Medias prépare une nouvelle formule de «Pariscope».L'hebdomadaire culturel Zurban va cesser sa parution avec son numéro en vente dans les kiosques depuis hier. Révélée hier matin par lefigaro.fr, l'information a été confirmée par Hachette Filipacchi Medias (HFM), propriétaire à 100% de ce «city magazine». La décision a été annoncée hier aux vingt salariés réunis en assemblée générale par Pascal Traineau, directeur délégué de HFM. Concurrencées par la presse gratuite et par les sites Internet, les ventes de Zurban ont fini par décrocher. La diffusion du titre s'établit aujourd'hui à 46 500 exemplaires (source OJD 2005), alors que les objectifs de vente fixés en 2001 au moment du rachat du magazine par Hachette étaient de l'ordre de 70 000 exemplaires. Le titre perdrait environ 2 millions d'euros par an.Les trois hors-séries annuels sont maintenusCette cessation de publication s'accompagne d'un plan stratégique de redéploiement de la marque Zurban d'une part et de recherche de complémentarité avec Pariscope, également édité par HFM, d'autre part. Les trois hors-séries thématiques annuels de Zurban (nuit, gay et restaurants) sont maintenus. Par ailleurs, HFM envisage de lancer «à l'automne» un portail qui devrait héberger l'ensemble des informations culturelles et de loisirs de Zurban mais aussi du Pariscope et du magazine de cinéma Première. «Hachette a déjà une expérience de conversion réussie d'un média écrit à média Internet avec Elle Girl US qui en avril a basculé avec succès sur le Net», précisait hier un porte-parole du groupe.Pariscope va de son côté faire évoluer sa formule pour renforcer son offre éditoriale. L'objectif est d'obtenir à terme un numéro de commission paritaire pour le titre – tarifs postaux et taux de TVA réduits – et surtout d'offrir aux 13 000 abonnés de Zurban une offre alternative à l'arrêt de leur magazine. Autant de projets qui devraient permettre de reclasser une partie des vingt salariés de l'hebdomadaire. La direction a annoncé le lancement prochain d'un plan social, ainsi que l'ouverture de négociations individuelles. «Nous tenterons au maximum de proposer des solutions en interne», insistait hier le groupe HFM.Pour proposer une offre alternative aux abonnés du city-magazine, Hachette Filipacchi Medias prépare une nouvelle formule de «Pariscope».L'hebdomadaire culturel Zurban va cesser sa parution avec son numéro en vente dans les kiosques depuis hier. Révélée hier matin par lefigaro.fr, l'information a été confirmée par Hachette Filipacchi Medias (HFM), propriétaire à 100% de ce «city magazine». La décision a été annoncée hier aux vingt salariés réunis en assemblée générale par Pascal Traineau, directeur délégué de HFM. Concurrencées par la presse gratuite et par les sites Internet, les ventes de Zurban ont fini par décrocher. La diffusion du titre s'établit aujourd'hui à 46 500 exemplaires (source OJD 2005), alors que les objectifs de vente fixés en 2001 au moment du rachat du magazine par Hachette étaient de l'ordre de 70 000 exemplaires. Le titre perdrait environ 2 millions d'euros par an.Les trois hors-séries annuels sont maintenusCette cessation de publication s'accompagne d'un plan stratégique de redéploiement de la marque Zurban d'une part et de recherche de complémentarité avec Pariscope, également édité par HFM, d'autre part. Les trois hors-séries thématiques annuels de Zurban (nuit, gay et restaurants) sont maintenus. Par ailleurs, HFM envisage de lancer «à l'automne» un portail qui devrait héberger l'ensemble des informations culturelles et de loisirs de Zurban mais aussi du Pariscope et du magazine de cinéma Première. «Hachette a déjà une expérience de conversion réussie d'un média écrit à média Internet avec Elle Girl US qui en avril a basculé avec succès sur le Net», précisait hier un porte-parole du groupe.Pariscope va de son côté faire évoluer sa formule pour renforcer son offre éditoriale. L'objectif est d'obtenir à terme un numéro de commission paritaire pour le titre – tarifs postaux et taux de TVA réduits – et surtout d'offrir aux 13 000 abonnés de Zurban une offre alternative à l'arrêt de leur magazine. Autant de projets qui devraient permettre de reclasser une partie des vingt salariés de l'hebdomadaire. La direction a annoncé le lancement prochain d'un plan social, ainsi que l'ouverture de négociations individuelles. «Nous tenterons au maximum de proposer des solutions en interne», insistait hier le groupe HFM.
