Nouveau/elle Virus informatique : Le site d'origine de Download.Ject neutralisé Le mystérieux site russe est fermé depuis jeudi soir. Mais les créateurs de Download.Ject sont toujours dans la nature, et certains ordinateurs restent vulnérables à une attaque. L'alerte a été brève. Le site d'origine du mystérieux virus informatique "Download.Ject" a été identifié quelque part en Russie et fermé, a indiqué dimanche Microsoft. En fait, le mystérieux serveur russe serait hors d'état de nuire depuis jeudi soir. "Microsoft n'a pas connaissance que Download.Ject ait eu un large impact sur les consommateurs", a dédramatisé le groupe, en première ligne car le virus affecte les sites utilisant son système d'exploitation Internet IIS 5.0. Il reste encore aux autorités à mettre la main sur les auteurs du virus. Ce à quoi la firme de Redmond s'emploie actuellement, en collaboration avec les autorités.Microsoft a précisé que Download.Ject n'était pas à proprement parler un virus mais une "attaque dirigée manuellement par des personnes ou des groupes par le biais d'un serveur spécifique". Des experts en sécurité informatique avaient indiqué vendredi que ce mystérieux phénomène, également baptisé Scob ou Toofe, était en train de se propager sur l'internet par le biais de sites très visités, et non pas par l'intermédiaire des courriels comme c'est habituellement le cas des virus.Comment se protégerCette attaque exploitait une faiblesse d'Internet Explorer pour infecter les ordinateurs des visiteurs des sites touchés. Certains ordinateurs restent d'ailleurs toujours vulnérables à une attaque, ceux dont le système d'exploitation ISS 5.0 n'a pas été actualisé avec le système MS04-11. Microsoft a donc invité les consommateurs se croyant victimes de l'attaque à contacter les autorités et à visiter son site http://www.microsoft.com/protect pour connaître la marche à suivre pour se protéger.L'institut SANS, composé de chercheurs des domaines public et privé, avait indiqué jeudi que le virus "permet un accès total à l'ordinateur infecté". Selon la société de sécurité LUHRQ, le virus semble avoir pour but d'intercepter mots de passe et coordonnées bancaires, et peut infecter les ordinateurs d'ordinateurs consultant par exemple les sites Ebay, celui de courrier électronique Yahoo, ou encore Earthlink et Juno.
