Annonce Vers 16 heures, dans une tranchée du bois des buttes sur le front de l'Aisne, le sous-lieutenant Guillaume Apollinaire reçoit des éclats d'obus de 150 qui traversent son casque. On doit le trépaner. En décembre, au cours d'un banquet donné en son honneur, il déclare : "une étoile de sang me couronne à jamais." Le monde des arts paie un lourd tribut à la guerre. Ceux qui vont en revenir seront profondément marqués par l'horreur de cette expérience. Leur oeuvre en sera radicalement bouleversée.
