Attentat Triple attentat dans le centre de Bagdad, l'ambassade d'Australie visée L'explosion de deux voitures piégées a provoqué, mercredi matin, la mort d'au moins dix personnes.Triple attentat à Bagdad, l'ambassade d'Australie visée. Au moins dix personnes ont été tuées, mercredi matin, dans trois attentats à la voiture piégée dans le centre de Bagdad, à la veille de la fête musulmane de l'Aïd Al-Adha, selon des sources policières et des témoins. L'explosion de la troisième voiture piégée a fait deux morts et cinq blessés à l'entrée d'une base militaire irakienne, selon des sources policières et hospitalières. "A 8 h 30 [6 h 30 à Paris], un pick-up blanc conduit par un kamikaze a tenté de rentrer sur la base Al-Mouthanna par la porte sud", a déclaré à l'AFP un officier de l'armée."A 7 h 35 [5 h 35 à Paris], une voiture a explosé près de l'hôpital Al-Alwiyya [dans le centre de la capitale], tuant six personnes", a déclaré un responsable du ministère de l'intérieur. Un porte-parole militaire américain a précisé que l'attaque avait eu lieu près d'un commissariat de la police irakienne. Une des victimes est une femme membre de la police, a affirmé une source de l'hôpital Al-Kindy, faisant état de cinq blessés."Une première voiture a explosé près de l'ambassade d'Australie à 7 h 05 [5 h 05 à Paris], mais nous n'avons pas de bilan de victimes encore", a indiqué le responsable du ministère. Deux Irakiens ont été tués et six blessés dans cette attaque, a déclaré sur place un chef de patrouille de police, faisant état d'un attentat-suicide. Selon lui, un homme conduisant un camion à grande vitesse a fait exploser le véhicule contre une barricade, tuant deux personnes.Une porte-parole du ministère australien des affaires étrangères à Canberra a affirmé qu'aucun Australien n'avait été touché dans l'attaque.Les forces américaines ont bouclé le secteur. Un nuage de fumée noire s'est élevée du site au moment de l'explosion qui a secoué la capitale. Des voitures ont été endommagées à plusieurs centaines de mètres de l'endroit.Huit Chinois enlevés. Les huit Chinois enlevés en Irak mardi sont accusés par leurs ravisseurs d'avoir travaillé à construire des installations américaines, a rapporté mercredi la presse chinoise, alors que le gouvernement a demandé à ses ressortissants de ne plus se rendre dans ce pays."Nous avons capturé ces Chinois alors qu'ils tentaient de quitter l'Irak. Des interrogatoires ont montré qu'ils travaillaient pour l'une des sociétés chinoises aidant à construire des installations américaines en Irak", a déclaré un ravisseur supposé appartenir à la brigade Nuamaan du Mouvement de la résistance islamique, cité par le China Daily.Cette prise d'otages est survenue deux jours avant la visite à Pékin, jeudi, de l'un des vice-présidents irakiens, Roj Nouri Shawis. Les ravisseurs exigent que la Chine clarifie sa politique en Irak. Officiellement, Pékin a demandé l'an dernier aux entreprises chinoises de se retirer d'Irak en raison des problèmes de sécurité.Un responsable de l'ambassade de Chine à Bagdad a, de son côté, déclaré à l'AFP qu'il n'y a presque plus d'entreprises chinoises en Irak, "mais seulement des individus qui viennent chercher du travail".Les huit Chinois enlevés sont originaires du district de Pingtan, dans la province du Fujian (Sud-Est), le même d'où provenaient sept de leurs compatriotes qui avaient été enlevés dans la ville irakienne de Fallouja, le 11 avril dernier, avant d'être libérés le lendemain.
