Condamnation Tours d'écrou au procès du «pot belge»Quatre ans ferme pour le soigneur Sergant, trente et vingt-quatre mois, dont du sursis, pour les frères Roux, anciens cyclistes. Sursis pour les vingt autres prévenus. Le tribunal correctionnel de Bordeaux a distribué hier des peines allan jusqu'à quatre ans de prison ferme dans l'affaire de trafic de «pot belge» qu a atteint le cyclisme, essentiellement amateur, de 2002 à 2005, et pou laquelle comparaissaient vingt-trois personnes. C'est Freddy Sergant, u soigneur belge, absent à l'énoncé du jugement, qui a écopé de la plu lourde condamnation. Il importait les fioles d'amphétamines dans sa voiture puis les remettait aux frères Roux, basés à Cahors. Les deux hommes Fabien, 24 ans, ancien coureur amateur, et Laurent, 33 ans, professionne reconnu jusqu'en 2003, ont pendant trois ans distribué la marchandise qu irriguait tout le sud de la France. L'aîné est condamné à trente mois d prison, dont vingt avec sursis. Son jeune frère à vingt-quatre mois de prison dont quinze avec sursis. Les autres à des peines allant d'un à seize mois ave sursis. Ils devront payer collectivement 180 000 euros d'amende correspondant au bénéfice estimé du trafic«Nous condamner pour montrer qu'il y a des choses qui se passent, et puis penser que tout va bien,estime Laurent Roux, c'est cher payé.»Lui et son frère ont déjà effectué huit mois de détention provisoire. Ils pourraient, grâce aux aménagements de peine, éviter de retourner en prison. Mais tous deux ont indiqué qu'ils pensaient faire appel. Pour l'avocat de Laurent Roux, Alexandre Novion, «la sanction est rude parce que le tribunal n'a pas pris en considération les pratiques mises en évidence», c'est-à-dire la généralisation du dopage dans le cyclisme. Son client serait «jeté en pâture à une forme d'exemplarité».En pleine polémique sur le Tour de France, avec la suspension de favoris, Laurent Roux s'est indigné de la stigmatisation individuelle. «Tout le monde a bien compris qu'il y avait encore des soucis dans le vélo. Depuis 1998 et l'affaire Festina, rien n'a changé. Les organisateurs en sont encore à montrer des exemples en excluant quelques grands noms. Moi, je suis d'accord, mais il faut le faire à fond. Demandez à tous les coureurs de mettre leur carnet de santé sur la table. Vous vous rendrez compte combien il y a d'attestations pour asthme ou allergies.»Ces deux exceptions donnent droit à des dérogations pour utiliser des produits interdits comme les broncodilatateurs ou la cortisone. Il s'en prend aussi à la difficulté des courses, au coeur, selon lui, de l' «hypocrisie»: «Il ne faut pas simplement mettre la responsabilité sur les coureurs. Il faut que les organisateurs aussi réfléchissent à la longueur des étapes et du Tour dans son ensemble. Si on veut un Tour propre, il faut accepter de faire des étapes de 150 kilomètres, pas plus.»Seul l'avocat de la Fédération française de cyclisme s'est dit «encouragé à continuer par ce genre de décision. Il faut poursuivre. Il faut revoir en interne l'encadrement, la formation, les mises en garde». Aujourd'hui reconverti dans l'agriculture, Laurent Roux confie avoir reçu de très nombreuses lettres de soutien depuis ses révélations. Mais aucune venant de ses anciens collègues.Sous-vêtements homme à mini prix sur bon prixwww.bonprix.frSous-vêtements masculins à mini prix. Confort et simplicité pour homme. Boxers, slips, strings, caleçons La lingerie homme à mini prix.
