Incident Suède, incident classé de niveau 2 sur l'échelle INES : défaillance d'un système de secours de la tranche 1 de la centrale de Forsmark ; par précaution, deux réacteurs de la centrale d'Oskarshamn sont fermés[4]. « C'est le hasard qui a évité qu'une fusion du cœur ne se produise », affirme, dans le quotidien allemand TAZ du 3 août, Lars-Olov Höglund qui a été responsable du département de construction dans l'entreprise Suédoise Wattenfall[5]. « C'est l'évènement le plus dangereux depuis Three Mile Island et Tchernobyl », déclare-t-il encore le 2 août au quotidien suédois Svenska Dagbladet. Ole Reistad, directeur de l'institut norvégien de protection contre les rayonnements ionisants, déclare au TAZ que l'on est « passé près de la catastrophe » et près de la défaillance de la dernière barrière de sécurité ; « une telle chose n'aurait jamais dû se produire ».
