Annonce Régulateurs : Renault reconnaît "une trentaine de cas" Interrogé lundi dans Le Figaro, le PDG de Renault regrette une "cristallisation" des problèmes de régulateurs de vitesse sur sa marque. Pour lui, "la confusion [des conducteurs] entre les trois pédales" pourrait être à l'origine des cas recensés et non pas "des problèmes électroniques". Les incidents sur les régulateurs de vitesse des voitures "ne sont pas dus à des problèmes électroniques", a affirmé le PDG de Renault Louis Schweitzer dans Le Figaro. Evoquant les travaux de la "trentaine d'experts" qui ont travaillé sur le sujet durant plusieurs mois - "une enquête comme on en n'avait jamais fait chez Renault" - , Louis Schweitzer affirme que ses services en sont arrivés "à une conclusion claire" :  certains automobilistes se livrent à  "des pratiques qui peuvent être dangereuses comme avoir les pieds trop loin des pédales".  Appelant à se méfier de ce que les Américains appellent le "pilotage de croisière", le PDG de Renault a souligné que l'utilisation des régulateurs de vitesse "fait partie d'une évolution des moeurs de conduite, autant qu'une évolution technique". Information en concession Louis Schweitzer a révélé qu'il "existe une trentaine de cas en France" de conducteurs affirmant avoir subi une défaillance de leur régulateur de vitesse. "Avec l'affaire de la Vel Satis (en octobre 2004), nous avons procédé à l'examen de toutes les remontées. On constate une cristallisation autour de Renault qui a introduit le régulateur et le limiteur depuis longtemps sur la plupart des modèles", regrette-t-il. En fin de semaine dernière, Renault a souhaité rassurer ses clients en "encourageant" ceux possédant des véhicules dotés d'un régulateur de vitesse à se rendre dans un des points de son réseau pour un rappel des informations sur le bon usage de l'équipement.