Refus Refus de départ en préretraite: réintégration des 26 salariés de PSA Le groupe PSA a décidé de réintégrer lundi les 26 salariés d'origine africaine du site PSA d'Aulnay (Seine-Saint-Denis), qui ont obtenu gain de cause lundi devant le juge des référés du tribunal de Bobigny, a-t-il annoncé à l'AFP.Le groupe, qui précise que la discrimination raciale n'a pas été retenue par l'accusation, envisage toutefois de faire appel.Les 26 salariés avaient assigné leur employeur en référé à cause d'un refus de départ en préretraite, selon une source judiciaire."Le juge a donné gain de cause aux plaignants. Injonction a été faite de leur permettre d'adhérer au dispositif CASA (Cessation d'activité des salariés âgés)" s'est félicitée lundi l'avocate des plaignants Me Dufresnes-Castets."La direction de PSA agit de façon discriminatoire parce qu'elle dit que les employés ont des faux-papiers et qu'elle les soupçonne de tricherie dans la déclaration de leur état civil", avait plaidé l'avocate lors de l'audience vendredi.La direction de PSA avait réfuté cette "accusation grave" attestant de l'entrée de plus de 80% d'étrangers dans le dispositif CASA (Cessation d'activité des salariés âgés) en 2005.Les plaignants qui ont tous plus de 30 ans d'ancienneté, s'étaient vu refuser par la direction leur éligibilité au plan CASA au motif qu'ils ne remplissent pas la condition d'être nés avant le 29 novembre 1948.En effet, à leur arrivée chez PSA, ils ont tous été enregistrés comme nés le 31 décembre 1948, la direction jugeant trop imprécis leurs documents d'état-civil.Le site PSA d'Aulnay emploie 5.500 salariés, dont 500 intérimaires. En 2005, 59 personnes, dont 49 étrangers, ont été retenues pour bénéficier des accords CASA.