Liberation Proche-Orient : libération du journaliste de CNN Un Arabe israélien travaillant comme interprète pour CNN, enlevé lundi soir à Gaza par des hommes armés, a été libéré mardi en fin d'après-midi. L'épisode finit bien pour Riad Ali, l'interprète de la télévision américaine CNN, qui avait été kidnappé dans le quartier Al-Rimal dans le centre de Gaza par un groupe d'hommes armés. Il a été libéré mardi en fin d'après-midi. Le chef de la police palestinienne, le général Saëb Al-Ajez, a affirmé que Riad Ali, lui a été remis et qu'il était désormais un homme libre.Peu auparavant, le général Ajez avait affirmé que les ravisseurs, qu'il n'a pas identifiés, avaient appelé la police palestinienne pour l'informer que le journaliste était "en bonne santé et serait relâché dans les prochaines heures". Ce rapt, le premier d'un journaliste arabe israélien, n'a pas été revendiqué. Il a été condamné par les principaux mouvements palestiniens.L'homme, un arabe israélien avait été enlevé lundi. "Nous roulions en direction de notre hôtel, quand une voiture a entravé la voie à notre taxi. Un homme en est descendu et il a sorti un revolver, l'a braqué sur le pare-brise et a demandé qui d'entre nous était Riad Ali qui travaille avec nous ici et ailleurs dans la région. Riad a calmement répondu "c'est moi", et il lui a ordonné de sortir et de le suivre", a raconté Ben Wedeman, le correspondant de CNN en Israël et témoin de l'enlèvement. Ben Wedeman a indiqué que les ravisseurs étaient non masqués et précisé que Riad Ali se rendait régulièrement à Gaza, en moyenne une fois par mois, et que sa venue n'avait jusqu'à présent pas suscité la moindre hostilité.La bande de Gaza avait connu en juillet une vague sans précédent d'enlèvements et d'affrontements interpalestiniens sur fond de chaos sécuritaire. Le porte-parole du Hamas dans la bande de Gaza, Mouchir al-Masri, a catégoriquement nié toute responsabilité de l'organisation radicale islamiste dans cet enlèvement qu'il a condamné. "Nous condamnons les enlèvements de journalistes, qui sont contraires aux intérêts des Palestiniens", a-t-il affirmé.
