Annonce Présidentielle palestinienne : un candidat interpellé en Israël Les autorités israéliennes ont promis de lever une partie des restrictions imposées aux habitants de Cisjordanie et de la bande de Gaza pour permettre le bon déroulement du scrutin, mais ont exclu son organisation à Jérusalem-Est, dont les Palestiniens souhaitent également faire la capitale de leur futur Etat, autorisant seulement ses habitants à voter par correspondance. Moustafa Barghouti, l'un des sept prétendants à la présidence de l'Autorité palestinienne, a été brièvement arrêté, lundi 27 décembre, par les forces israéliennes alors qu'il menait campagne à Jérusalem-Est en vue du scrutin du 9 janvier. D'après ses collaborateurs, M. Barghouti a été arrêté alors qu'il faisait campagne auprès de Palestiniens dans la vieille ville de Jérusalem."La police lui a dit : ‘Nous avons un mandat d'arrêt contre vous', et l'a emmené", a rapporté Ihad Al Djariri, directeur de campagne du candidat indépendant. Après interrogatoire, M. Barghouti a été emmené en Cisjordanie et relâché.La police israélienne a souligné que Barghouti n'avait pas respecté les termes du visa l'autorisant à se rendre à Jérusalem."Barghouti avait été autorisé à traverser Jérusalem pour se rendre vers une autre destination", a déclaré un porte-parole de la police. "Il a été arrêté parce qu'il restait à Jérusalem, il a été interrogé et libéré un peu plus tard à un barrage de Cisjordanie." UN SCRUTIN SOUS SURVEILLANCEMoustafa Barghouti avait été interpellé une première fois début décembre à un point de contrôle de Jénine, en Cisjordanie. Selon l'armée israélienne, le candidat et son entourage avaient refusé de se soumettre à une fouille de routine.Bassam Al-Salhi, candidat communiste à la succession d'Arafat, a également été arrêté récemment alors qu'il tentait de gagner Jérusalem sans autorisation. La partie orientale de la Ville sainte, majoritairement arabe, a été annexée par l'Etat hébreu qui revendique Jérusalem comme capitale indivisible. Les autorités israéliennes ont promis de lever une partie des restrictions imposées aux habitants de Cisjordanie et de la bande de Gaza pour permettre le bon déroulement du scrutin, mais ont exclu son organisation à Jérusalem-Est, dont les Palestiniens souhaitent également faire la capitale de leur futur Etat, autorisant seulement ses habitants à voter par correspondance.
