Annonce Près de 20 % des soldats de retour d'Irak souffrent de troubles psychologiquesUn tiers des soldats américains de retour d'Irak ont eu besoin d'au moins une consultation avec des services de santé mentale et 19,1 % d'entre eux ont été diagnostiqués avec des troubles psychologiques, selon une étude publiée mardi 28 février aux Etats-Unis.Ils étaient 11,3 % parmi les soldats de retour d'Afghanistan et 8,5 % pour ceux ayant été déployés dans d'autres zones, selon cette recherche publiée dans le Journal of the American Medical Association du 1er mars. Cette enquête a porté, un an après leur retour, sur 303 905 soldats, dont 222 620 revenaient d'Irak, 16 318 d'Afghanistan et 64 967 d'autres zones comme le Kosovo ou la Bosnie. Retour à la "normale" en Irak, affirme WashingtonUn haut responsable du département d'Etat a affirmé, mardi, que la situation en Irak était relativement "calme et redevenue normale", en dépit d'un déferlement de violences qui ont fait au moins 60 morts dans la journée à Bagdad. L'ambassadeur américain James Jeffrey, coordinateur pour l'Irak au département d'Etat, a indiqué que les forces de sécurité américaines et irakiennes contrôlaient la situation, six jours après l'attentat contre le mausolée chiite à Samarra, qui a provoqué un déchaînement de violences confessionnelles. – (Avec AFP.)[-] fermerPROBLÈMES MINIMISÉS PAR LE PENTAGONEPeu après le début de la guerre en Irak en 2003, le Pentagone a imposé aux militaires revenant des zones de combat de répondre à un questionnaire pour évaluer leur état psychologique et décider d'une éventuelle aide médicale pour ceux qui en auraient besoin, minimisant ainsi les problèmes mentaux sur le long terme.Pour les conflits précédents, les traumatismes du combat subis par les soldats n'étaient étudiés que plusieurs années plus tard, a expliqué le docteur Charles Hoge, de l'Institut Walter-Reed de recherche de l'armée de terre, à Silver Spring (Maryland).Ce médecin, qui a conduit l'enquête, a précisé : "Pour cette guerre, nous avons une approche différente." "Notre espoir est que nous aurons un taux moins élevé de traumatismes mentaux résultant des combats que dans les guerres précédentes", a encore souligné le docteur Hoge.
