Nomination Nicolas Sarkozy retrouve son siège de député Le président de l'UMP a été élu haut la main, dimanche, député des Hauts-de-Seine, lors d'une élection législative partielle. Cette victoire lui permet de retrouver les bancs de l'Assemblée nationale dès mardi. Le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a été élu très largement, dimanche 13 mars, député de la sixième circonscription des Hauts-de-Seine. Selon le résultat définitif communiqué dans la soirée par la mairie de Neuilly-sur-Seine, il obtient 70,74 % des voix. La participation a été de 41,37 % et le pourcentage de suffrages exprimés de 40,16 %. La socialiste Céline Solmy a remporté 11,66 % des suffrages. Le Front National, qui présentait Bruno Ligonie, a, pour sa part, rassemblé 5,56 % des voix. "C'est la première fois que le FN fait un score aussi bas dans la circonscription. La droite républicaine, quand elle sait tenir un discours clair, peut récupérer des électeurs qui s'étaient égarés dans une impasse", a déclaré Nicolas Sarkozy, qui s'est félicité du taux de participation, supérieur de six points à celui enregistré lors de la précédente législative partielle dans la circonscription, en 1995. Il a également relevé avec un plaisir visible que le score de dimanche était "presque trois points de plus qu'aux législatives de 2002". "Je félicite mes concurrents. C'est une campagne qui a été digne", a ajouté le président de l'UMP. "Pour moi c'est très émouvant, parce que cette élection je l'ai voulue, personne ne m'obligeait à la faire. (...) Je veux dire aux électeurs de la sixième circonscription, et au-delà à toutes les Françaises et les Français, que cette responsabilité qui pèse sur mes épaules, je la mesure, je sais ce que représente cette confiance. Je voudrais dire à chacun d'eux individuellement : je ne vous décevrai pas", a conclu M. Sarkozy. "On peut être à la fois chiraquien et pour Nicolas Sarkozy", a ainsi assuré Roger Karoutchi, président du groupe UMP au Conseil régional. "Le retour de Nicolas Sarkozy à l'Assemblée nationale permettra d'enrichir nos débats afin d'aider le gouvernement à poursuivre l'effort de modernisation indispensable à notre pays", a estimé le chiraquien Bernard Accoyer, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.