Annonce Mariage gay : Noël Mamère suspendu pour un mois Le ministère de l'Intérieur a annoncé mardi que le maire de Bègles, Noël Mamère, a été "suspendu de ses fonctions pour une durée d'un mois" pour avoir célébré un mariage homosexuel le 5 juin. Les Verts appellent "un maximum d'élus à célébrer des mariages homosexuels". "La bataille juridique commence". Seule réaction de Noël Mamère après l'annonce de la suspension de ses fonctions de maire de Bègles pour un mois par le ministère de l'Intérieur. Le député Vert a seulement précisé que le préfet de Gironde l'avait appelé pour lui indiquer que la suspension lui serait notifiée jeudi à Bègles. Noël Mamère "a été suspendu de ses fonctions" de maire "pour une durée d'un mois" pour avoir célébré un mariage entre deux homosexuels le 5 juin malgré l'interdiction du procureur de la République. "Lorsqu'il exerce les fonctions d'officier d'état civil, le maire agit au nom de l'Etat et non de la commune", a expliqué le ministère de l'Intérieur. En matière de mariage, le maire "est placé sous l'autorité du procureur de la République et le maire de Bègles était donc tenu de respecter les instructions qui lui avaient été adressées par le procureur". Son avocate a indiqué qu'il allait d'une part déposer une "requête en annulation pour excès de pouvoir" et d'autre part une "requête pour suspension de l'exécution provisoire de l'arrêté ministériel". Les Verts solidaires  En réaction à cette décision, les Verts ont appelé "un maximum d'élus à célébrer des mariages homosexuels". "Les Verts dénoncent avec la plus grande vigueur la décision de suspension de Noël Mamère qui n'a fait que poser un acte qui n'est pas aujourd'hui juridiquement interdit par la loi", a expliqué Yves Contassot. Ils affirment "leur totale solidarité" avec le député-maire de Bègles. "Ils invitent le maximum d'élus à procéder eux aussi à de tels mariages pour obliger le gouvernement à respecter l'esprit européen qui prévoit que ce qui est valable dans un pays doit pouvoir l'être dans un autre", a-t-il ajouté. Les Verts "demandent solennellement à Dominique de Villepin, ministre d'un gouvernement totalement discrédité, de revenir sur sa décision".