Kidnapping L'un des quatre Italiens enlevés mardi en Irak a été exécuté d'une balle dans la nuque. L'un des quatre Italiens enlevés lundi dernier en Irak a été exécuté. L'information, révélée mercredi soir par Al-Jazira, a été confirmée dans la nuit par le ministre italien des Affaires étrangères. Fabrizio Quattrocchi, ex-boulanger âgé de 35 ans, était employé par une compagnie privée de sécurité en Irak. Une vidéo transmise par les ravisseurs à la chaîne qatariote, montre les quatre Italiens assis pendant qu'une tombe est creusée. L'un d'entre eux est choisi et exécuté d'un coup de pistolet dans la nuque. Les responsables d'Al-Jazira ont décidé de ne pas diffuser ces images. Les ravisseurs, se faisant appeler "la Brigade verte", ont aussi menacé de "tuer l'un après l'autre les trois autres otages si leurs exigences ne sont pas prises en compte". Ils avaient réclamé mardi dans une vidéo diffusée par Al-Jazira "un engagement de retrait des troupes italiennes d'Irak selon un calendrier précis". Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi est resté ferme ce matin : "Ils ont brisé une vie, ils n'ont pas entamé nos valeurs et notre engagement pour la paix". Une quarantaine d'otages S'il n'y a plus de prisonnier français en Irak, une quarantaine d'autres otages, de douze nationalités différentes, est toujours détenue dans ce pays et leur vie menacée. Les autorités japonaises ont reconnu mercredi l'enlèvement de deux autres de leurs ressortissants, dont un journaliste, ce qui porte à cinq le nombre de Japonais pris en otages. On déplore également la disparition de 2 soldats et 7 civils Américains, 3 journalistes tchèques, 1 Canadien et 1 Arabe israélien.