Annonce L'otage britannique implore Blair de le sauver Une vidéo diffusée sur un site islamiste a montré mercredi soir Kenneth Bigley, l'otage britannique du groupe Zarqaoui demandant l'aide de Tony Blair pou lui sauver la vie. Après les exécutions de deux otages américains lundi et mardi, Londres et Washington ont réaffirmé mercredi leur refus de négocier avec les terroristes. Un homme semblant être l'otage britannique Kenneth Bigley, retenu en otage en Irak par un groupe lié à  Al-Qaïda, a été montré implorant le Premier ministre Tony Blair de lui sauver la vie dans une vidéo diffusée par un site islamiste hier soir. Dans la vidéo, qui ne peut être authentifiée, l'otage présumé, dont le visage apparaît flou, se présente comme Ken Bigley de Liverpool et exhorte Tony Blair à assurer la libération des prisonnières irakiennes en Irak, comme l'exigent ses ravisseurs. Sur la bande, on peut entendre une voix entrecoupée de sanglots prononcer : "C'est probablement ma dernière chance de vous parler (...) J'ai besoin que vous (M. Blair) soyez compatissant, comme vous avez toujours dit que vous l'étiez (...) Je ne veux pas mourir". "Les familles se préparent au pire" Le groupe d'Abou Moussab Al-Zarqaoui, qui a exécuté les deux otages  américains qu'il avait enlevés avec Kenneth Bigley, le 16 septembre à Bagdad, a  menacé d'exécuter l'otage britannique si ses demandes n'étaient pas satisfaites. Il n'était pas possible ce matin de savoir si les ravisseurs avaient repoussé leur ultimatum, et de combien de temps. Quant au Foreign Office, il s'est contenté d'indiquer que des vérifications étaient en cours au sujet de cette dernière vidéo. Plus tôt dans la journée, le ministre britannique des Affaires étrangères Jack Straw avait reconnu, au cours d'un entretien à la BBC (radio) depuis New York, qu'il serait "mal placé de prétendre qu'il y a beaucoup d'espoir" de parvenir à la libération de Kenneth Bigley. "Les familles, hélas, se préparent au pire", avait-il ajouté. Familles qui ont lancé un ultime appel aux ravisseurs mercredi soir pour qu'il fasse preuve de "clémence" et le libère sain et sauf. Les deux Italiennes exécutées ? Alors que l'on est toujours sans nouvelle des journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot, un groupe islamiste se faisant appeler "l'Organisation du Jihad" a affirmé,  dans un communiqué diffusé jeudi avant l'aube sur un site islamiste, avoir "exécuté" les deux Italiennes, Simona Pari et Simona Torretta, 29 ans, employées de l'ONG "un pont pour Bagdad", "après que le gouvernement italien dirigé par l'ignoble (Premier ministre italien Silvio) Berlusconi n'eut pas écouté notre seule condition (pour les libérer) et qui était de se retirer d'Irak". Les autorités italiennes ne disposaient d'aucune information jeudi permettant de confirmer les informations sur la mort des deux otages.