Premier/e L'Inde, qui tente de circonscrire son premier foyer de H5N1, dément un cas humainL'Inde a commencé dimanche l'abattage d'un demi-million de volailles dans l'ouest du pays, au lendemain de l'annonce de la découverte d'un premier foyer de grippe aviaire H5N1. Mais aucune contamination humaine n'a pour l'instant été confirmée : le décès suspect annoncé dans la matinée n'était pas lié au virus, selon des analyses diffusées dans l'après-midi."Ramesh Sonar est mort à l'hôpital de Surat (dans l'Etat du Gujarat) le 17 février. Nous avons été informés que la mort est due à une infection bactérienne", a déclaré un haut fonctionnaire du ministère de la santé, Vineet Chawdhry, lors d'une conférence de presse à New Delhi. Il a précisé que cet homme n'avait pas manipulé de poulets, qualifiant les informations en ce sens de "spéculations". Il a ajouté que sept autres personnes avaient été placées en observation. Douze personnes subissaient des tests sanguins pour déterminer si elles ont contracté le virus et cinq éleveurs de Nandurbar étaient traités à l'hôpital pour une fièvre bénigne, a indiqué de son côté le ministre de la santé du Maharashtra, Vimal Mundad, où le foyer de H5N1 a été identifié samedi après le décès de quelque 50 000 oiseaux. Ces cinq personnes ont reçu des soins prophylactiques mais leurs symptômes ne semblent pas inquiétants, selon M. Mundad.TESTS SUR DES VOLAILLES DANS LE NORD DU PAYSPendant ce temps, "plus de 1 200 personnes venues de tout le Maharashtra" aidaient dimanche à abattre un demi million de volatiles dans les environs des fermes contaminées du district de Nandurbar, à 400 km au nord de Bombay, a annoncé le ministre de l'élevage de l'Etat, Anees Ahmed. Il a précisé que tous les volatiles dans un rayon de 3 km autour de l'épicentre devaient être abattus et tous ceux évoluant dans un rayon de 12 km vaccinés. Les éleveurs recevront une compensation de 40 roupies (80 centimes d'euros) par volatile abattu. "Nous sommes certains que nous pourrons informer toutes les personnes concernées et nous disons à la population qu'il ne faut pas paniquer", a ajouté M. Ahmed.Soixante équipes de cinq hommes chacune menaient l'opération dans 49 fermes - dont 16 ont signalé des morts de volailles suspectes, a précisé le responsable du projet, Vijay Kumar, qui espérait terminer dans la journée. Les oiseaux enterrés par les fermiers ces 15 derniers jours seront déterrés et recouverts de produits chimiques avant d'être enterrées à nouveau. Dans le même temps dimanche, des volailles mortes ont été signalées dans l'Etat de l'Uttar Pradesh, dans le nord de l'Inde, dans une ferme du district d'Etawah, à 230 km au sud-ouest de la capitale régionale Lucknow. "Au moins 1 400 poulets sont morts au cours des trois derniers jours dans une ferme d'élevage à Etawah" et des tests sont pratiqués pour déterminer s'ils ont été contaminés par le virus H5N1, a déclaré un responsable du district N.K.S. Chauhan.
