Alvaro Uribe. A la tête du pays depuis le 7 août 2002, cette ancienne figure du Parti libéral, aujourd’hui indépendant, est devenu en quatre ans « l’homme de fer de Bogota ». Fils d’un éleveur de bétail qui se prévaut de savoir « castrer un taureau », il dirige l’Etat d’une main de fer comme un grand propriétaire terrien. Cet avocat de 53 ans, en tête des sondages depuis le lancement de la campagne, a remporté la présidentielle dès le premier tour, avec 62 % des suffrages. Le conservateur a su séduire la classe dirigeante du pays avec sa « politique de la main dure » contre la guérilla marxiste et le rétablissement de la sécurité dans les grandes villes. A la tête d’une coalition hétéroclite, « Primero Colombia », Alvaro Uribe a bénéficié de la décomposition des partis traditionnels et des divisions de l'opposition. Il devient le premier président colombien à exercer un second mandat depuis plus d’un siècle. (AP Photo/Ricardo Mazalan)
Élection «L'homme de fer» réélu à la tête de la Colombie 26,5 millions d'électeurs avaient rendez-vous avec les urnes dimanche. Mais dans un continent séduit par la gauche, la Colombie fait figure d'exception. Alvaro Uribe, le président sortant, à droite, a remporté la présidentielle dès le premier tour, avec 62 % des suffrages. La popularité grandissante du candidat de gauche, Carlos Gaviria, n'a pas suffit à provoquer un second tour. Cliquez sur la photo ci-dessous.
