Élection Les tulipes sont bien fanées. L'odeur qui emplit les rues de la capitale, Bichkek, n'est pas celle de ces fleurs, qui avaient donné leur nom à la "révolution" de mars 2005. C'est celle, âcre, du désenchantement démocratique. Organisées dimanche 16 décembre au Kirghizstan, les élections législatives ne soulèvent guère l'enthousiasme de la population, confrontée à une pauvreté frappante, en particulier dans les zones rurales.
