Chronologie Les Projecteurs : Origine : La lanterne magique fait son apparition vers 1640. C'est un appareil équipé d'un système de projection lumineuse qui doit beaucoup aux efforts conjugués de Descartes et Kepler. La lanterne est un de ces objets qui permettent les jeux d'ombre et de lumière, jeux qui ont toujours fasciné l'Homme : la projection d'ombres est un spectacle qui était déjà prisé dans plusieurs civilisations antiques. Certains pensent que la projection d'ombres aurait inspiré Platon pour l'allégorie de la caverne. La lanterne magique est l'ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives.Elle constitue l'exemple type des instruments d'optique dits objectifs. La lanterne magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et une lentille convergente. Elle fonctionne sur le principe de la camera obscura, où la source lumineuse (soleil) et les images projetées (paysages) sont remplacées par des éléments artificiels (lampe et plaque de verre peinte). La lumière passe par la plaque de verre, puis par la lentille, pour projeter l'image renversée (haut-bas) peinte sur la plaque. On en trouve de nombreuses variantes : ajout d'un miroir concave et d'autres lentilles pour condenser la lumière ; source lumineuse de diverses natures (bougie, lampe à huile, ampoule) ; lanterne à double objectif permettant le fondu enchaîné entre deux plaques de verre pour deux images. Les plaques de verre sont parfois munies de petits mécanismes permettant d'animer partiellement l'image. 1/ Projecteur de Diapositives 1/Aspects Historiques Un projecteur de diapositives est un instrument d'optique permettant de visionner des diapositives par projection de l'image sur une surface blanche de grande taille (que ce soit un mur ou un écran adapté). Si son usage s'est répandu dans les années 1950, le terme diapositif-ve apparaît dès 1892 dans la langue française avec la lanterne magique car le projecteur de diapositives en est directement le descendant par son principe de fonctionnement et ses buts. 2/Aspects scientifiques Un projecteur de diapositives comprend quatre éléments principaux : une source de lumière refroidie par un ventilateur, qui de préférence refroidit aussi la diapositive un réflecteur et un condenseur pour diriger la lumière uniformément vers la diapositive un logement pour la diapositive, voire un passe-vue, simple ou à panier un objectif Certains modèles sont équipés d'un système autofocus permettant de focaliser au mieux l'image sur l'écran. Les principaux fabricants de projecteurs de diapositives étaient Kindermann, Kodak, Rollei, Leica, Agfa, Simda et Prestinox. Ces projecteurs tendent aujourd'hui à être remplacés par des vidéoprojecteurs, ou projecteurs numériques, produisant une image moins nette et encore beaucoup plus chers que des projecteurs de diapositives. Par contre l'image numérique présente beaucoup plus de facilités que les diapositives pour réaliser un diaporama, surtout en fondu-enchaîné. Différents Types projecteur à panier droit projecteur à panier rond projecteur stéréo (projette deux diapositives simultanément avec des polarisations différentes ; les vues apparaissent alors en relief avec des lunettes spéciales) visionneuse de diapositives 2/ Projecteur cinéma 3/ Projecteur Video Contrairement au cinéma, l'image vidéo est sous la forme d'un signal électrique, qu'il soit analogique ou numérique. Il parvient au projecteur par onde hertzienne (télévision, antenne satellite), par câble, ou bien est sur support magnétique (magnétoscope, disque dur d'ordinateur), ou optique (CD-ROM, DVD). Pour restituer ce signal, il faut une chaîne comparable à celle utilisée pour l'affichage sur un téléviseur (tuner hertzien, démodulateur, ou lecteur local). -vidéoprojecteurs Plusieurs technologies sont utilisées pour la projection des images : Les vidéoprojecteurs LCD Les vidéoprojecteurs DLP/DMD Les vidéoprojecteurs TRI TUBES Les vidéoprojecteurs DIY 4/ Les Rétroprojecteurs Les rétroprojecteurs sont de deux types : Le premier est : épiscope. (Qui regarde sur). C'est un système qui permet de projeter des images opaques, des livres par exemple. Le second est : diascope. (Qui regarde à travers, comme les diapositives). Par opposition au précédent, ce système nécessite de projeter des documents réalisés sur supports transparents. 5/ Projecteur de Spectacle ( Lumière) Le projecteur se compose d'une ampoule, d'une optique et éventuellement d'un réflecteur, l'ensemble étant protégé par une armature métallique. Leurs réglages et la façon de les utiliser sont différents selon l'effet recherché et la nature du modèle et des sources lumineuses employées : lampes tungstènes puis halogènes, enfin HMI et HDI. Selon l'ambiance recherchée, le projecteur peut être employé de face, pour éclairer un sujet ou un décor, sur le côté (en latéral) ou en contrejour. Il peut également projeter la lumière d'en haut, d'en bas ou à hauteur d'homme. Les Pionniers Histoire de la firme Bauer Historique>de 1907 à 1934 De la manivelle et du panier à linge à la machine automatique    Il n'y avait guère qu'une dizaine d'années que le film, alors nouveau moyen de communiquer, avait commencé de fasciner le public lorsque Eugen Bauer, deux ans après avoir créé à Stuttgart un petit atelier d'électrotechnique et de mécanique de précision, construisit son premier projecteur. Cet appareil, destiné aux films de format 35 mm etait équipé d'un entraînement à croix de Malte, d'une manivelle et d'une lampe à lumière froide, il présentait déjà une innovation spectaculaire: la présence d'une bobine réceptrice, qui venait remplacer le panier à linge dans lequel la bande était recueillie après le passage derrière l'objectif. Cette année-là (1907), Eugen Bauer était âgé de 27 ans et son atelier employait quatre personnes.   Le deuxième modèle de projecteur, créé en 1910, offre déjà plus de maniabilité et de sécurité. Il est doté d'un entraînement électrique, d'une lampe à arc avec électrodes de charbon et (chose particulièrement importante étant donné l'inflammabilité des films de l'époque qui étaient en acétate) de tambours clos anti-incendie. Et l'acier remplace le laiton..    C'est peu avant le début de la Grande Guerre que la construction des projecteurs Bauer est fondamentalement modifiée. Désormais, les principales parties du mécanisme de transport du film seront blindées, la lampe à arc n'éclairera plus seulement le film, mais aussi des transparents publicitaires placés dans un dispositif de projection attenant. L'entreprise  Eugen Bauer occupe déjà dix employés et ouvriers mécaniciens et fournit les propriétaires de cinémas bien au delà des frontières du Wurtemberg. Peu après la fin de la guerre en 1919, Eugen Bauer commercialise le projecteur tout acier «M 5»  :  dans ce projecteur, les mécanismes en laiton sont pour la première fois remplacés par des mécanismes en acier. L'appareil repose sur une colonne et est équipé d'une lampe à arc de charbon avec réflecteur. Des matériels de ce type étaient encore en service dans les années 1960.   En 1925, la firme Bosch stupéfie la profession en sortant le premier projecteur pouvant être utilisé à gauche. Un seul opérateur peut désormais sans se déranger commander en continu deux projecteurs. Ce matériel fait sensation et l'entreprise connait maintenant une ère de croissance ininterrompue. En 1928 elle devient la Société à responsabilité  lmitée Eugen Bauer et est transférée à Stuttgart-Unterturkheim, ou elle restera jusqu'à la fin. 1928 le cinéma sonore remplace le muet    Au début, le pianiste est remplacé par un disque qu'il appartient à l'opérateur de faire démarrer, ce qui ne va pas sans quelques problèmes de synchronisation entre image et son. Mais Bauer ne tarde pas à surmonter ce probleme en mettant au point, un appareil dit «projecteur sonore à aiguille»: c'est un plateau de phonographe qui est relié au projecteur par un flexible mécanique assurant la synchronisation. Dès 1930 le son optique  commence à supplanter la technique de l'aiguille phonographique, facilite grandement la restitution des sons, mais au prix d'une plus grande sophistication des appareils. Pour que la piste sonore du film puisse être lue et rendue audible, il faut que l'avancement par saccades du film dans le couloir du projecteur devienne, au niveau du système de lecture optique, un mouvement parfaitement uniforme.  Bauer crée plusieurs appareils à son optique dans lesquels un système optique à fente analyse les variations de brillance de la piste et les convertit en oscillations électriques. Le « Bauer M 7» est le premier projecteur à son optique produit par la firme en version blindée et équipé d'un dispositif de refroidissement par air à quatre buses. C'est là un appareil qui satisfait aux exigences les plus sévères en matière de projection cinématographique. 1932 Bauer rejoint le groupe BOSCH    C'est en 1932 que la firme Bauer devient une filiale de Robert Bosch Gmbh ( l'automobile, les bougies, matèriels électriques, électroménager etc ). Entre 1932 et 1934 voient le jour, dans le domaine des machines cinématographiques, les projecteurs «Standard 5», «Standard 7» et «Super 7», dont la puissance lumineuse et les performances sont conçues pour des salles de cinéma de grandeurs diverses.  C'est de ces appareils que dérivera ensuite, de 1934 à 1939, la génération de projecteurs type B (B 5, B 6 et B 8), dont la fiabilité conférera au nom de Bauer une renommée mondiale. Postérieurement à 1939, ces machines seront équipées de la lampe réfléchissante à grande puissance « HI 75», d'une exceptionnelle luminosité.  C'est également vers 1932 que Bauer sort deux projecteurs transportables, le « Sonolux I» et le « Sonolux II». Ces appareils, présentés en valise, trouvent leur emploi dans les établissements d'enseignement et dans les cinémas ambulants. La naissance du 16 mm C'est dans les années 20 que naît ce nouveau format. Depuis longtemps déjà, amateurs et scientifiques qui commencent à s'intéresser à ce nouveau moyen de communiquer qu'est le cinéma rêvent de produits plus légers et plus portables . La qualité des émulsions , des optiques, des appareils de prise de vue et de projection, permet d'envisager de réduire le format en coupant le film 35mm en deux. Le 16 mm est né et une ère nouvelle s'ouvre. Bauer s'engage très tôt dans la voie du «petit film»: dès 1933, «Selecton I», le premier projecteur 16 mm de Bauer, est prêt pour la construction en série, d'abord en version muette et plus tard en version sonore. L'année suivante (1934) Bauer présente le « Pantalux», projecteur essentiellement conçu pour l'école et les applications didactiques. En même temps s'ouvre un marché tout à fait nouveau: l'emploi du film dans la pédagogie connaît rapidement une faveur croissante est c'est là, notamment après la guerre, un débouché de choix pour le 16 mm. C'est surtout dans les pays autres que l'Allemagne que le 16 mm tend à côtoyer le 35 mm dans les salles de spectacle. Bauer en tient compte en créant des appareils nouveaux, tels que le «Selecton II 0», projecteur qui peut d'ailleurs passer des films 3-D et même des films sur grand écran. 1958 voit s'accomplir un nouveau pas dans la voie du perfectionnement du petit format, avec la mise sur le marché du « Bauer P 5», appareil familial pour films muets, à son optique ou à son magnétique. Des appareils de cette génération étaient encore en service dans les années 1980. La conception futuriste du «P 5» sera la base du développement de la technique Bauer 16 mm pendant les deux décennies qui suivront. De 1934-1964 35 mm et 70 mm l'âge d'or du cinéma Lorsqu'éclate la deuxième guerre mondiale, la firme Eugen Bauer compte 300 salariés. La production va se ralentir, jusqu'à devenir nulle vers la fin de la guerre. Mais l'année suivante (1946) un nouveau départ est pris avec la construction du projecteur «B 8»; l'effectif de la firme est alors de 40 personnes. Pendant les premières années de l'après-guerre, Bauer reste en Allemagne le seul constructeur de matériel cinématographique. Dès 1947, le personnel dépasse de nouveau le centaine, et après la réforme monétaire de 1948 la production bat son plein dans tous les secteurs de l'entreprise. C'est alors que commence l'âge d'or du cinéma. Les salles nouvelles sortent comme des champignons du sol et presque toutes, qu'il s'agisse de cinémas de quartier ou de salles somptueuses, sont équipées de projecteurs Bauer. Bauer et Siemens coopèrent ensemble Peu après 1950 voit le jour une coopération entre la technique de projection Bauer et les équipements sonores Siemens. Des centaines de salles vont s'équiper de matériel combiné Bauer-Siemens; d'autre part, ce rapprochement avec Siemens ouvre à Bauer l'accès à un réseau de vente international. En 1950, la technique Bauer entre dans une voie nouvelle avec la production du « B 12». Pour la première fois un projecteur est équipé d'un diaphragme conique permettant de gagner jusqu'à 30 % de luminosité à puissance égale de la lampe. C'est en 1953, et pour la première, fois en Allemagne, qu'un grand cinéma de Francfort a présenté un film en Cinémascope. Les projecteurs étaient des Bauer B 12. En 1954, Bauer et Siemens réalisent une performance mémorable: ils projettent tous les films présentés au Sème Festival International du Film de Locarno, à l'aide de deux projecteurs B 12, sur un écran de 200 m² en plein air.Afin de pouvoir fournir le flux lumineux nécessaire, les appareils sont équipés de la nouvelle lampe réfléchissante à haut rendement «HI 110». Une installation Siemens à son magnétique quatre pistes est chargée de la partie sonore. C'est vers 1955 qu'apparaissent les cinémas «drive-in», dont les écrans gigantesques exigent des projecteurs extrêmement lumineux; Bauer en devient un des principaux fournisseurs. Ces projecteurs, équipés de lampes au xénon de 6,5 kW, peuvent éclairer des écrans mesurant jusqu'à 500 m². En 1956, le nouveau Parais--dé l'UNESCO à Paris reçoit, pour sa vaste salle de projection, un projecteur Bauer « B 14» dérivé du « B 12». Une innovation décisive dans le domaine de la projection, c'est le miroir à lumière froide équipant les sources lumineuses des projecteurs, présenté en 1957. Ce miroir, fruit de la coopération de la société Balsers AG et de Bauer, augmente le rendement lumineux de la lampe tout en réduisant l'échauffement supporté par le film, ce qui permet de projeter avec des flux lumineux plus importants. Un nouvel appareil de haut gamme est mis au point en 1959 afin de projeter les films 70 mm en provenance des USA: c'est le, «Bauer U 2» ( photo ci dessus ) équipé du son magnétique 4/6 pistes pour films 35/70 mm. Il est bientôt exporté dans de nombreux pays et en particulier aux EtatsUnis Dès 1938 sortent les premières caméras 8 mm Bauer La qualité sans cesse améliorée du matériel permet encore une fois de couper le format en deux: la largeur du film descend maintenant à 8 mm exactement. Dans ce secteur, Bauer s'attaque avec plein succès aux problèmes de prise de vues: dès 1938, l'étude des premières caméras Bauer 8 mm est suffisamment avancée pour que puisse commencer la production de la «Bauer 8». Cette caméra, dotée de cinq vitesses, est prévue pour recevoir du film 8 mm en chargeur Movex de 10 mètres. Six objectifs interchangeables sont disponibles en option. Après un départ brillant, la seconde guerre mondiale oblige à interrompre la fabrication. Mais la production de la «Bauer 8» reprend après l'armistice, en quantités d'ailleurs limitées par suite de la pénurie de chargeurs et de film. Pour qui connaît l'activité de Bauer en matière de projection, il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il entreprenne également de créer des projecteurs 8 mm pour amateurs. Le « Pantalux 8», dérivé du « Pantalux» 16 mm, compte parmi les projecteurs les plus performants de sa catégorie. Projecteur Pentalux et magnétophone Pentamat Les caméras Double 8 Mais voici que le nouveau format double-8 en bobines vient donner au film d'amateur une impulsion nouvelle. Bauer, suivant le mouvement, présente en 1953 la « Bauer 88» première d'une brillante série de caméras bourrées de raffinements techniques (par exemple avec une monture nouvelle à baïonnette permettant de changer rapidement d'objectif). Cette série connaît de nouveaux perfectionnements avec l'apparition de la «Bauer 88C»: 4 vitesses, prise de vues image par image, ralenti, accéléré. Pour la première fois, images et son synchrones même dans le domaine amateur En 1954 suit la « 88 B», équipée d'une commande de diaphragme semi-automatique, puis le «Bauer T 10», premier projecteur compact 8 mm. Il est équipé, en vue de la synchronisation images/son, d'une prise permettant de le raccorder à un magnétophonne an outre sa lampe bas voltage de 100 W fait de lui le projecteur 8 mm le plus lumineux de l'époque. Et c'est en 1958 que les caméras Bauer « 88 ES» et « 88 DS» offrent pour la première fois la possibilité de synchroniser la parole avec les mouvements des lèvres. Ci contre le 88D a trois objectifs et 3 viseurs En 1963 sortent les caméras Bauer «88 R» et «88 RS», équipées d'un nouveau posemètre 100 % automatique conçu par Bauer et mesurant la lumière rigoureusement dans la direction du sujet. Le fait qu'il fonctionne indépendamment de la tension des piles ouvre une ère nouvelle dans la conception des posemètres automatiques De 1965 à 1980 en 16 mm Le P6 digne successeur du P5 Ce nouveau projecteur digne successeur du P5 restéra dans les mémoires il s'en reparait encore en 2000, compact fonctionnel et sûr, moteur asynchrone , système de bras de griffe genre pantographe pour un deplacemnt rectiligne de la griffe dans le couloir, griffe à deux dents pour avaler les collures , le precurseur des familles a venir P7 et P8. Evoquons encore quelques réussites marquantes de la grande époque du 16 mm: A l'exposition universelle d'Osaka (Japon), en 1970, la République Fédérale d'Allemagne se présente elle-même dans un fascinant spectacle en multivision. La partie 16 mm est assurée par 50 projecteurs Bauer P6. A la «photokina 72» (Cologne) ce sont encore des projecteurs Bauer qui constituent l'ossature d'un important spectacle en multivision: un projecteur P 6 à deux bandes chargé de la sonorisation et 6 projecteurs « P 6 Automatik 300» à très forte puissance lumineuse, commandés en synchronisme. Emploi du 16 mm dans l'audio-visuel C'est en 1976 que Bosch/Bauer met au point la série « P 7» de projecteurs 16 mm destinés à l'audiovisuel. Le « P 7 Universal» pour son optique, le « P 7 TS Universab> pour son optique et son magnétique, et le «P 7 MS Universal» pour son optique et son magnétique avec en plus possibilité d'enregistrer en son magnétique, se situent à l'extrême pointe de la technique moderne du 16 mm. Dans les écoles, les images prennet vie et Bauer donne le ton avec ses projecteurs. Sa marque constitue un symbole de qualité en matière d'appareils de projection pour l'école et l'industrie. En 1973, soit quarante ans après la sortie du premier projecteur Bauer, le 16 mm represente un tiers du chiffre d'affaires, 60% de la production nationale vont à des instituts, des écoles et des laboratoires, 30 % à l'industrie, aux administrations et aux collectivités. Ci contre le dernier modèle fabrique : le P8 T400 dans les années 1980 Puis vient la gamme P8 L lecture optique, P8 TS lecture optique et magnétique. P8 Selecton avec programmation des débuts et fin de sequence, moteurs indépendants pour les bras, réembobinage a travers le couloir a 7 fois la vitesse de projection, enrégistrement (pour le P8M )etc .. P8T400 équipé de la lampe HTi 400 OSRAM de 2000 lux!. Historique>de 1965 à 1980 35-70 mm Il se monte par ailleurs des salles de grand luxe équipées de projecteurs Bauer sur un certain nombre de grands paquebots: citons entre autres le « Bremen", le « Sea Venture», l'«Island Venture» et le « Leonardo da Vinci». Les projecteurs 70 mm connaissent aussi le succès Mais c'est au fameux théâtre Bolchoï de Moscou qu'est réalisée en 1972 l'installation Bauer la plus puissante de l'époque: 2 projecteurs U 3 pour films 35/70 mm avec lampes au xénon de 6,5 kW. Bauer présente à la « photokina 72» le premier système de projection professionnel entièrement automatique et commandé par cartes perforées. Ce système, baptisé «U 4», se compose d'un projecteur 35 mm à grande puissance, d'un chariot à double plateau permettant jusqu'à deux heures et demie de projection ininterrompue et d'un lecteur de cartes perforées assurant la commande automatique de toutes les phases de la projection y compris l'extinction des lumières dans la salle et la diffusion de musique entre les films. A la «photokina 74», Bauer présente une nouvelle installation de projection programmée composée de projecteurs « U 5 R» et « U 4 R» et d'un automatisme assurant le déroulement successif et 100 % automatique de trois séances de cinéma complètes, soit quelque 10000 mètres de pellicule. Mais vers la fin des années 70 le marché des grands projecteurs professionnels diminue et début 1980 Bauer cesse toute fabrication dans ce secteur pour concentrer son effort sur des produits dont la vogue croit sans cesse, en particulier sur les caméras et projecteurs super-8. Historique>de 1965 à 1980 Super8 1965 le début du super8 Bauer L'année même de l'introduction par Kodak du nouveau format super-8, Bauer s'attaque à une première génération de caméras à ce format. Il la complète et la parachève en 1966 par un nouveau projecteur super-8, le « Bauer T 1». En 1969, la technique Bauer pose un nouveau jalon dans l'histoire du film super-8 avec la Bauer Royal, première d'une série équipée d'un obturateur à secteurs réglable et d'un dispositif de rebobinage. Cette nouvelle génération de caméras suscite un vif intérêt et Bauer accorde les licences dans le monde entier, Japon compris. En 1972, première mondiale, dans la deuxième génération de caméras Bauer super-8: la «C Royal E» devient électronique avec une régulation moteur et un automatisme de prise d'image longue durée. Un an plus tard, la «C Royal8E» est équipée d'un dispositif macro permettant de filmer des objets à la distance zéro, c'est-à-dire au contact même de la lentille extérieure de l'objectif. C'est également cette année là que sortent les premières caméras Bauer XL permettant de filmer par faible éclairage ambiant. C'est à la « photokina 74» que Bauer présente la première génération de caméras super-8 équipées du son direct, les C3XL Sound, C5XL sound, et C8 sound (mais c'étaient des caméras CHINON ). En 1976 naît le « Bauer T 600», projecteur de haut gamme de la classe «Studio». Son dispositif de programmation électronique des séquences, précis à l'image près, permet la post-sonorisation aisée en monopiste, en bipiste et en stéréo. La même année apparaît le premier projecteur à écran pour enregistrement et lecture en son magnétique: c'est le «Bauer TR 200 retrosound». En 1978, Bauer est prêt à sortir en série sa deuxième génération de caméras sonores, celles-ci vraiement Bauer plus compactes, bénéficiant d'un son de meilleure qualité et surabondamment équipées. Puis avec sa caméra universelle «S 715 XL» et ses projecteurs «T 525» et « T 610», Bauer met pour la première fois sur le marché des appareils super-8 commandés par micro-processeur. Bauer présente en outre une nouvelle technique de sonorisation, dite «automatisme duoplay», et qui consiste à faciliter la sonorisation bipiste en réalisant à la lecture un mixage automatique acoustiquement correct Historique>de 1981 à 1992 La fin de la fabrication Super8 et 16mm, puis la fin de Bauer et Nizo de 1981 à 1985 on commence à voir venir les premiers ensembles vidéo , déjà a fin 1980 Bauer importe un équipement camera et magnétoscope a bande!! de 23 mn Noir et Blanc PAL qui était fabriqué par Panasonic le VCC1004. Bauer achète a Braun le secteur cinéma NIZO vers 1976-78 , sont donc distribuées en France notamment les muettes 156 et 801 , les sonores 4056,4080 puis Intégrales 5,6,7,10 et les fameuse 6056 et 6080 ainsi que les projecteurs Visacoustic 2000 , très performants d'une grande qualité et extrêmement compacts. Mais aussi les Flashes électroniques Braun,Bauer en profite aussi pour distribuer des flashes électroniques qui ont toujours été plus ou moins présents dans la gamme. Et même pour se diversifier des Reflex 24x36 ( des Cosina si je me souviens bien ) et des 24x36 compacts fabriqués par Minox. Dans le secteur Super8 arrivent les muettes C500, C700, C900 qui seront les derniers modèles produits jusqu'en 1985-87 et diffusés jusqu'en 1992. En sonore la S715Xl continuera d'être diffusé et arrivent les 305XL et S307XL , les 407 XL et S409Xl dérivées des S207XL et S209XL mais ce coup-ci à entraînement par courroie ce qui les rend presque aussi silencieuses que les Nizo sonores, une nouvelle la S609XL comme la S409XL mais avec un fondu enchaîné avec régulation de boucle lors de la marche arrière du fondu ( la seule caméra a faire cela ) et la S709 XL diffusée un peu après la fin de la S715XL. Le 16 mm voit la fin des P7 remplacés par les différentes versions des P8 dont les dernières modèles seront pour la petite histoire fabriqués par PFAFF ( le fabriquant de machines à coudre allemand ).. Bauer passe de plus en plus à la vidéo et diffusera tout : des VHS PAL en grande K7, des vidéo 8 jusqu'aux Hi8, des VHS-C en Pal et en secam ,des caméras Pro, des SHS en full-size et en compact , des imprimantes vidéo jusqu'à des vidéo-projecteurs tri Lcd ( NEC ), essentiellement du Panasonic ( les meilleurs y compris en vidéo8 oui oui !) mais qq Hitachi ( pas géniaux) quelques Canon en caméra ( pas meilleures )... Mais Bauer n'est plus fabriquant et bien que Bosch ait conclu avec Panasonic des accords pour l'Europe, lui garantissant certaines exclusivités, à long terme cela ne lui permet plus de vivre. Bauer cesse donc toute activité vers 1990-1992 . Entre-temps et dès 1985 Bosch France ne distribue plus Bauer et Nizo c'est Wild Leitz Fr ( Leica ) qui distribue Bauer Super8, 16mm, et la vidéo , le service après vente et la distribution des pièces et quelques accessoires étant prise en charge par CSVE ( SARL créée par les anciens techniciens Bauer-Nizo). Vers fin 1990 Wild Leitz jette l'éponge à son tour et CSVE distribue les restes de stock de Bosch en Bauer super8 - 16mm - et vidéo . De 1992 à 2000 CSVE continue sur son stock et le stock restant auprès de l'atelier Bauer en Allemagne à assumer la partie après vente . A fin 2000 le cinéma représentait a peine 3% de l'activité CSVE . C'est à cette époque que cesse l'activité de CSVE. Charles Pathé Charles Pathé né le 25 décembre 1863 à Chevry-Cossigny, mort le 26 décembre 1957 à Monte-Carlo, est un industriel et producteur de films pour le cinéma. Charles Pathé commence sa carrière en exploitant en France, le phonographe inventé par Thomas Edison, puis étend ses activités dans le commerce des projecteurs et des films. Il est aussi l'inventeur du premier magazine d'actualités cinématographiques. En 1896, il fonde la société Pathé Frères et, avec son frère Émile, se lance la même année dans l'industrialisation de l'enregistrement du son. Charles Pathé a compris que la location des films, pour une durée de quatre mois maximum, était une activité plus lucrative que la vente. Il s'associera ensuite avec des financiers, ce qui augmentera son capital. Le 28 décembre 1897, les nouveaux capitaux de la société "Pathé frères" lui permettent de créer « la nouvelle société Pathé Frères », qui fait entrer cette société de production dans la grande finance. Tous les secteurs d'activité sont alors exploités : la production, les laboratoires, la diffusion, l'exploitation de films… De 1902 à 1904, il ouvre des succursales en Europe et aux États-Unis. La production de films passe de 70 en 1901 à 500 en 1903. En 1905, la société crée le logo du coq gaulois qui reste aujourd'hui encore son emblème. À partir de 1901, il s'associe avec Ferdinand Zecca et se spécialise dans la production et la réalisation de films que Pathé produit. Vers 1905, la société employe un personnel spécialisé (scénaristes, décorateurs, caméramen, réalisateurs,…). Il établi un grand monopole cinématographique Pathé qui consiste en productions contrôlées de films au moyen des ses agences. Il crée à cette fins de nombreux studios dans le monde. En 1906, Segundo de Chomón a fondé la succursale espagnole à Barcelone, et quatre ans plus tard Pathé pénètre le marché américain avec Pathé América, lié au trust du Motion Pictures. En 1912, en Belgique, Charles Pathé confie à Alfred Machin, la mission d'exploiter le premier studio de films. Le fonctionnement de la Belge-Cinéma/Film aura constitué un laboratoire incontestable de la stratégie internationale de cette entreprise cinématographique.[1] Un studio de films est à cet effet établi à Molenbeek-Saint-Jean, au Château du Karreveld. La société Pathé est la première à exploiter une production cinématographique à l'échelle industrielle et mondiale. Parmi ses titres de gloire figure la découverte de Max Linder qu'il engage en 1905. Il partagera le monopole de fabrication des pellicules vierges avec Kodak à partir de 1926. 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Les Premières Années de la Société L.Gaumont et Cie M.S.CORCY - J.MALTHETE - L.MANNONI - J.J MEUSY Le Flash Photographique P. BRON et P.L. CONDAX