Procès Les deux meurtriers du jeune Parisien qu'ils accusaient d'être envoûté ont été déclarés coupables à Londres. De telles histoires liées à la sorcellerie africaine sont de plus en plus nombreuses en Grande-Bretagne.
La sorcellerie africaine était bien au cœur du meurtre à Londres du jeune Parisien Kristy Bamu, a conclu le procès à Londres des deux assassins, originaires de République démocratique du Congo. Avec son compagnon Eric Bikubi, Magalie Bamu avait soumis son jeune frère Kristy Bamu (15 ans) à plusieurs jours de tortures qui avaient conduit à sa mort, par noyade dans une baignoire le 25 décembre 2010. Le jury de la cour de justice de Londres a considéré jeudi soir qu'ils étaient tous deux coupables, et leurs peines seront annoncées lundi par le juge David Patget.
Le couple de meurtriers accusait le jeune adolescent parisien d'être un sorcier et d'avoir jeté un sort sur le plus jeune enfant de la famille. Les violences qu'ils lui avaient infligé étaient destinées d'après eux à servir d'exorcisme, pour le «délivrer» de l'esprit malin qui le possédait.
