Médaille L'équipe de France de handball remporte la médaille de bronze du Mondial 2005 Longtemps dominés, les Français ont réussi à renverser le cours du jeu dans une petite finale rude physiquement. Ils offrent ainsi une dernière médaille de bronze à Jackson Richardson, la vedette tricolore qui met fin à sa carrière sous leurs couleurs. Le sélectionneur de l'équipe de France masculine de handball, Claude Onesta, a reçu le jour de ses 48 ans la médaille de bronze du Mondial-2005 grâce à la victoire des Bleus sur la Tunisie (26-25), dimanche 6 février à Radès. Une victoire doublement symbolique puisqu'elle a été également dédiée à la vedette tricolore Jackson Richardson, non aligné pour cause de blessure à l'épaule droite, qui va prendre sa retraite internationale tout comme Guéric Kervadec et Grégory Anquetil. Les Français ont mis une mi-temps entière avant d'emballer le match car l'équipe tunisienne s'est montrée très tenace. Comme à son habitude depuis le début du tournoi, elle a enflammé immédiatement la partie, soutenue par son public. La détermination tunisienne payait vite, d'autant que les Bleus butaient sur le gardien de but Zaheni. Omeyer, dans les cages françaises, n'avait pas grand chose à lui envier mais il ne pouvait rien faire face aux attaquants tunisiens qui se présentaient seuls à six mètres (3-5). Le niveau de jeu des français fut d'abord bien mauvais et la partie les faisaient voir éreintés par une équipe tunisienne toute en dynamisme. Les Français se sont pourtant créé de nombreuses situations de but mais ils ne parvenaient pas à concrétiser. Un manque de réalisme qui n'affectait pas Hmam, l'arrière tunisien, déjà auteur de cinq buts en un quart d'heure. Soudain, les Tricolores ont perdu le contrôle de leur jeu, enchaînant mauvaises passes et fautes offensives. Des erreurs coûteuses, sanctionnées par des contres tunisiens : ils étaient menés 4-11 à la vingtième minute. L'ambiance était délétère dans le camp français. DÉFENSE RESSERRÉE Le banc français avait beau tourner, les joueurs montraient tour à tour des signes de fébrilité, dans une ambiance de plus en plus belliqueuse à mesure que la mi-temps approchait (10-14). Sansbrio, les Français s'accrochaient néanmoins à la reprise dans le sillage de Guigou et toujours d'Omeyer. Ils serraient leur défense, se montraient plus entreprenants en attaque, revenaient à deux buts mais ne trouvaient toujours pas la solution pour stopper Hmam (15-17, 39e puis 19-20 45e). La partie était relancée, les arrières Gille, Karabatic et Burdet prenaient l'attaque tricolore en mains, Karaboue faisait une entrée réussie dans les buts et alors que la Tunisie accumulait les exclusions temporaires, la France égalisait sur un penalty d'Abati (22-22, 51e). Ce retournement de situation énervait sérieusement le camp tunisien qui perdait régulièrement son sang-froid. Les Tunisiens défendaient en diable, ce qui valait à Tej un carton rouge. Abati, sur penalty, donnait alors l'avantage à la France. Plus que trente secondes de jeu au cours desquelles le gardien tunisien Maggaiz, rentré sur le champ, perdait le ballon qui aurait pu permettre aux siens d'égaliser. Un dernier carton rouge pour Hmam à cinq secondes du terme et l'équipe de France pouvait saluer dignement la fin de carrière de ses glorieux anciens. Avec AFP L'équipe d'Espagne est sacrée championne du monde de handball L'équipe d'Espagne masculine de handball a remporté la première médaille d'or de son histoire en dévorant la Croatie, championne olympique en titre, 40 à 34 en finale du Mondial-2005, dimanche 5 février à Radès. Les Espagnols n'ont laissé aucune chance aux infortunés croates, tenants du titre mondial avant le match. Brillants la veille en demi-finale contre la France, les Croates n'ont résisté que dix petites minutes avant de craquer. En début de partie, les Espagnols ont répondu à la finesse des attanquant adverses par la force en défense (5-5, 10 e). Mais un coup d'accélérateur et les Espagnols s'envolaient, enchaînant les contres. Ils assénaient un 4 à 0, puis un 3 à 0 aux Croates qui ont mollement réagi par Goluza et Dzomba (10-6 puis 15-8). A la pause l'écart était de huit buts (21-13). Poursuivant sur leur lancée, les Espagnols ont pris rapidement dix, puis bientôt treize buts d'avance devant des Croates aussi déboussolés qu'apathiques (26-16 puis 32-19, 45 e). Ils terminaient sur un score fleuve : 40 à 34 et pouvaient exulter après la conquête de leur premier titre. (AFP.)
