Annonce Le président hondurien a annoncé lundi soir le retrait "dans le meilleur délai" des 368 militaires envoyés en Irak pour appuyer les forces de la coalition. La Thaïlande se pose également des questions sur l'opportunité de rester en Irak. Après les Espagnols, les soldats du Honduras. Le président hondurien, Ricardo Maduro, a annoncé lundi soir qu'il avait ordonné le retrait "dans le meilleur délai possible" des 368 militaires envoyés en Irak pour appuyer les forces de la coalition alliée dans ce pays. Le chef de l'Etat a affirmé que "les soldats avaient rempli les objectifs de la mission qui leur était assignée".Washington avait demandé un clarification de la position du Honduras après des doutes émis par ce pays suite au retrait des militaires espagnols confirmé ce week-end et entamé dès lundi. Les soldats honduriens avaient été intégrés à la brigade Plus Ultra, basée à Najaf, au sud de Bagdad, rassemblant des militaires salvadoriens, dominicains et espagnols sous commandement polonais et espagnol.Le Salvador resteEn principe, le mandat des soldats honduriens se terminait en juillet. Le Salvador a annoncé dans la foulée qu'il resterait jusqu'en juillet ce que devrait aussi décider la République dominicaine. Le Nicaragua avait quant à lui rapatrié ses troupes au mois de février dernier.Voici maintenant que la Thaïlande se pose des questions sur l'opportunité de rester en Irak. "Nous sommes allés là-bas pour aider les Irakiens, mais si nous nous faisons tuer pourquoi devrions-nous rester?", se demandait le Premier ministre, Thaksin Shinawatra, mardi matin. "Si nous sommes capables d'administrer la médecine ou d'aider à reconstruire l'Irak, nous maintiendrons notre présence, mais nous partirons si nous ne pouvons pas remplir nos devoirs", a averti le chef du gouvernement. Deux des 451 soldats thaïlandais ont été tués en décembre dans une attaque contre leur camp.Bush désigne son ambassadeur à BagdadLe président américain George Bush a désigné lundi John Negroponte, actuel représentant des Etats-Unis à l'Onu, pour devenir le premier ambassadeur américain en Irak de l'après-Saddam. Il dirigera ainsi la plus importante ambassade américaine avec quelque 3000 employés, dont un tiers d'Américains. John Negroponte, 65 ans, est considéré comme un proche du secrétaire d'Etat, Colin Powell, mais moins du ministre de la défense, Donald Rumsfel, ou directement avec Bush lui-même. La nomination qui doit être approuvée par le Sénat intervient alors que les Etats-Unis sont confrontés à un regain de violence en Irak et que Washington veut maintenir la date du 30 juin pour le transfert de souveraineté aux Irakiens.
