Procès Le président Bouteflika à Paris pour des examens médicaux Le président algérien Abdelaziz Bouteflika s'est rendu samedi 26 novembre à Paris pour subir des examens médicaux à la suite de troubles digestifs, a annoncé son cabinet. Le chef de l'Etat algérien a dans un premier temps été examiné à l'hôpital militaire Ain Naadja d'Alger, où les médecins lui ont conseillé de se soumettre à des examens plus approfondis à Paris. Le Quai d'Orsay a confirmé l'accueil en France du président Bouteflika pour des raisons médicales. Il n'a toutefois pas précisé dans quel établissement les examens seraient pratiqués. On ignore également la durée du séjour du président à Paris. La présidence algérienne a publié un communiqué afin d'éviter d'éviter toute spéculation sur l'état de santé du président, âgé de 68 ans : "Suite à des troubles au niveau de l'appareil digestif, Son Excellence, M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a subi ce samedi un contrôle médical à l'hôpital Ain Naadja à Alger. Sur indication des médecins qui l'ont examiné, le Chef de l'Etat s'est déplacé ce jour à Paris pour subir un bilan médical plus approfondi. Les médecins de l'hôpital de Ain Naadja qui ont examiné le Chef de l'Etat indiquent que la situation clinique du Président de la République n'est passource d'inquiétude". L'Algérie a cependant informé les autorités espagnoles qu'Abdelaziz Bouteflika ne pourrait pas assister au sommet EuroMed qui se tient dimanche et lundi à Barcelone, a déclaré un diplomate européen. Le président Bouteflika devait à cette occasion s'entretenir avec son homologue français Jacques Chirac. Le porte-parole de l'Elysée, Jérôme Bonnafont, avait indiqué vendredi qu'il s'agirait "d'un aparté et non d'un entretien proprement dit". La discussion devait porter sur le traité d'amitié que doivent signer la France et l'Algérie, avait ajouté le porte-parole. La signature de ce traité, prévue d'ici à la fin de l'année, tarde en raison de la polémique entre Paris et Alger suscitée à propos de la loi française du 23 février évoquant le "rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord".