Annonce Le pétrole flambe, la croissance menacée Malgré la confirmation d'une hausse des quotas de production de l'Opep, le baril de pétrole brut a inscrit un nouveau record hier en séance au-dessus des 56 dollars à New York, à cause d'une baisse surprise des stocks américains d'essence et des inquiétudes sur la capacité du cartel à satisfaire une demande mondiale toujours plus forte. Le précédent record avait été établi à 55,67 dollars à la fin d'octobre. Réunis en Iran, les ministres de l'Opep ont augmenté leur plafond de production quotidienne de 500 000 barils, à 27,5 millions de barils. Les opérateurs ont poussé le cours du light sweet crude pour livraison en avril jusqu'à 56,35 dollars sur le New York Mercantile Exchange. Ces niveaux de prix font peser une grave menace sur la croissance mondiale. Le département américain de l'Energie et l'Institut américain du pétrole ont rapporté hier une nette hausse des stocks américains de brut, mais une chute des stocks d'essence et de produits distillés. La capacité de raffinage des Etats-Unis constitue un goulet d'étranglement traditionnel pour le marché. Les stocks d'essence ont reculé de 2,9 millions de barils, à 221,4 millions, la semaine dernière aux Etats-Unis, bien plus qu'attendu.
