Les "vols de la mort" vont être jugés pour la première fois en Argentine
Procès <h2 class="txt15_140" style="background-color: rgb(255, 255, 255); margin: 0px;">
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<font color="#16212c" face="arial, sans-serif" size="2"><span style="font-weight: normal; line-height: 21px;">A partir de mercredi 28 novembre, et pendant au moins deux ans à raison de trois jours par semaine, le tribunal oral fédéral de Buenos Aires va se pencher sur les exactions commises au sein de l'ex-Ecole de mécanique de la marine (ESMA) de Buenos Aires, sinistre lieu de torture de la junte. Il s'agit du second "méga-procès" visant les cadres de l'ESMA : en octobre 2011, le directeur de l'Ecole, Alfredo Astiz, et onze autres responsables avaient été condamnés à la perpétuité ; ils seront rejugés cette fois au côté d'une soixantaine de co-inculpés pour la mort de 789 personnes.</span></font>
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<div style="color: rgb(22, 33, 44); font-family: arial, sans-serif; font-size: 1.5rem; font-weight: normal; line-height: 21px;">
<span style="font-size: 15px;">les "vols de la mort", opérations par lesquelles le régime dictatorial s'est débarrassé de nombreux opposants, en les droguant puis en les jetant nus, parfois vivants, à la mer. Si l'existence des vols de la mort est avérée, cette pratique n'a encore jamais été jugée</span>
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