Attaque Le chef présumé d'Al-Qaïda en Arabie Saoudite tué Le Marocain Younès Hayari, chef présumé d'Al-Qaïda en Arabie Saoudite, a été tué dimanche à Ryad lors d'un accrochage avec la police. Trois autres activistes présumés ont été arrêtés. Le ministère saoudien de l'Intérieur a annoncé dimanche la mort du chef local présumé d'Al Qaïda, tué lors d'affrontements survenus dans la matinée à Ryad entre des policiers et des activistes recherchés par les autorités. "Younès Hayari, un Marocain, chef de la sédition (...) a été tué" écrit le ministère dans un commniqué, précisant que ses forces ont mené deux raids dans l'est de Ryad contre des sites utilisés "par la minorité des égarés" - expression désignant dans la phraséologie officielle la  section saoudienne d'Al-Qaïda -, tuant Hayari et arrêtant trois suspects. Deux suspects ont été arrêtés "sans résistance" sur un premier site, et le  troisième l'a été sur le site où Hayari a été tué, a précisé le communiqué. Younès al-Hayari figurait en tête d'une nouvelle liste de 36 suspects recherchés publiée le 28 juin par le ministère de l'Intérieur. Il était présenté par la presse saoudienne comme l'un des principaux  dirigeants de la branche locale d'Al-Qaïda, "Al-Qaïda dans la péninsule  Arabique", voire même comme son nouveau chef. Agé de 36 ans, Hayari était entré en Arabie saoudite en février 2001 pour effectuer le pèlerinage musulman à La Mecque, mais il était resté dans le royaume, précisément à Ryad, en compagnie de son épouse et de sa fille. Le ministère a promis des récompenses de 266.000 dollars à 1,9 million USD pour toute personne aidant à l'arrestation d'un suspect ou contribuant à  déjouer un attentat. Le royaume wahhabite, premier exportateur mondial de pétrole, est confronté depuis mai 2003 à des attaques orchestrées par des partisans du réseau d'Oussama ben Laden, qui entendent chasser du pays tous les non-musulmans. Selon l'ambassadeur d'Arabie Saoudite à Londres, le prince Tourki al-Faiçal, 91 civils étrangers et saoudiens sont morts et 510 ont été blessés pendant cette campagne de violence.