Premier/e Le bon Reflex de Sony Par Christophe ABRIC Le premier Reflex numérique de la marque est une réussite, notamment grâce à l'apport technologique de Konica-Minolta. Créé le 13 juillet 2006 Mis à jour le 13 juillet 2006 à 17h51 Il ne manquait qu'un type d'appareil pour offrir à Sony ses derniers galons de constructeur d'appareils photo. Depuis l'arrivée du numérique, la marque s'est pleinement investie sur ce créneau, multipliant les appareils compacts, les bridges, et se taillant en quelques années une place non négligeable sur un marché pourtant encombré, qui a déjà fait plusieurs victimes. Il ne lui restait qu'à lancer un Reflex pour entrer dans la cour des grands, aux côtés d'acteurs historiques comme Nikon, Canon ou Olympus. C'est chose faite. Et c'est une réussite. L'appareil s'appelle l'Alpha 100, et il est le résultat d'une fusion : pour le réaliser, Sony s'est en effet appuyé sur le savoir-faire de Konica-Minolta, marque historique qui a du jeter l'éponge il y a quelques mois. Bien lui en a pris. L'Alpha100 combine ainsi deux savoir-faire pour un appareil semi-professionnel plus que convaincant. Rien ne semble en effet lui manquer : ce Reflex est par exemple équipé d'un système anti-poussière qui protègera le capteur de tout dépôt de particules qui pourrait intervenir lors d'un changement d'objectif. Il bénéficie également d'un système anti-tremblement mécanique, qui stabilise les images. Particulièrement appréciable en environnement sombre. D'une résolution de 10 millions de pixels, il permet de combiner les formats RAW et Jpeg, sa sensibilité monte jusqu'à 1600 ISO, et il dispose de plusieurs procédés de traitement des images qui permettront par exemple d'obtenir une meilleure exposition dans des conditions difficiles (contre jour, lumières vives...). Voilà pour la technique, à laquelle il convient d'ajouter le savoir faire et la qualité de fabrication propres à Sony. Nous avons pu tester l'Alpha100 : il est d'un poids idéal, assez léger pour être manipulé, assez lourd pour bien tenir en main. Sa poignée est très agréable, et l'appareil est compact sans sacrifier au confort de manipulation. Grâce à deux molettes, placées de part et d'autre du viseur, il est possible d'accéder à tous les réglages (ouverture, vitesse, sensibilité, autofocus, balance des blancs...) sans passer par le menu. Comme pour ses autres appareils numériques, Sony s'assure la collaboration de Carl Zeiss pour la plupart de ses optiques. Contrairement aux marques historiques, Sony ne dispose pas d'une gamme existante d'objectifs, mais promet que d'ici la fin 2006, plus de vingt optiques compatibles seront disponibles. Assez pointu pour les pros, assez simple pour les amateurs, ce milieu de gamme sera vendu à 900 euros en boîtier nu, à 1000 euros avec un objectif, 1200 avec deux.