Début L'américain Michael Winburn est guéri d'un eczéma persistant par le baume de l'apothicaire Louis Nathan, qu'il produit artisanalement dans son atelier de Courbevoie (rue de la Sablière). Cet industriel, directeur d'une firme de produits chimiques (l'Omega Chemical Compagny) et d'une agence de publicité décide de s'associer avec ce pharmacien du quartier de l'Opéra. La marque Cadum, désignant généralement des produits pharmaceutiques, est déposée. Le nom vient de Cade, l'un des composants, c'est un mot provençal désignant un genévrier du midi. La décision est prise d'axer la publicité sur la démocratisation de l'hygiène par l'usage du savon individuel, encore considéré comme un produit de luxe en France. Les premiers cartons publicitaires présentaient en partie haute la photographie d'un homme se grattant, d'une maman soignant sa fille (...) et en partie basse l'accroche prévenait et conseillait " Ne vous grattez jamais ! Pommade Cadum soulage immédiatement et guérit toutes les affections de la peau ", " Pommade Cadum guérit Boutons, Dartres et toutes les Affections de la Peau " (...) " Dans toutes les pharmacies ". Ces réclames attiraient d'autant plus le regard que les photographies étaient peu utilisées dans la publicité.