Chronologie La machine à écrire : 1/Aspects HistoriquesL'idée de la machine à écrire est ancienne : une machine aurait été construite dès 1714 par un Anglais. Les premières machines sont à cadran : l'écriture est bien lisible mais peu rapide. Ces machines restent longtemps à la mode chez les particuliers pour « imprimer » les écrits personnels tels que les cartons d'invitation. Plusieurs machines de ce type sont mises au point pour permettre aux aveugles de lire.Dans un premier temps, on ne songe pas à utiliser ces machines pour le travail de bureau. L'invention du clavier est décisive car elle permet la vitesse.C'est un imprimeur, Latham Sholes, qui en 1873 aux Etats Unis conçoit la première « type-writer » dont il dépose le brevet. Il signe un contrat d'association avec le fabricant d'armes Remington pour une fabrication industrielle. La première machine sort des usines Remington en 1874. Très décorée, elle ressemble à une machine à coudre. Elle ne permet que l'écriture en majuscules. A partir des années 1880, les améliorations sont constantes : écriture en majuscules et en minuscules, machine portable inventée en 1877, écriture visible après 1893 (1).Diffusion : A partir de 1880, la machine à écrire se répand dans les bureaux aux Etats Unis. Les fabricants organisent des démonstrations publiques destinées à convaincre les hommes d'affaires de son utilité. La machine à écrire permet un gain de temps, encore faut-il qu'elle soit utilisée par des personnes exercées. Des cours professionnels sont créés car l'entraînement est nécessaire. En France, la machine à écrire, venue des Etats Unis, fait son apparition en 1883. Les sténo-dactylographes font leur entrée dans les bureaux des entreprises, mais aussi dans les administrations avant 1900.2/Aspects scientifiquesEvolution de la machine mécanique, électrique et électronique. Les premières machines étaient entièrement mécaniques, sans processeur, sans électricité. Seulement des engrenages, des leviers, des ressorts, des articulations. Chaque lettre est gravée sur un petit bloc de métal, au bout d'une tige rigide. L'appui sur une touche du clavier lève cette tige, et le bloc de métal frappe un ruban imbibé d'encre. L'image de la lettre s'imprime alors sur le papier. Le papier, avec le rouleau qui le maintient et le ruban encreur, se décale légèrement sur la gauche sous l'effet d'un ressort afin que la lettre suivante vienne s'imprimer légèrement à droite, et le ruban encreur se décale aussi, afin que le caractère suivant soit correctement encré grâce à une portion neuve du ruban.Lorsqu'on arrive à l'extrémité de la feuille, où lorsqu'on veut aller à la ligne, on actionne un levier situé au bout du rouleau, ce qui permet de réarmer le ressort en ramenant le rouleau en début de ligne et d'actionner un mécanisme qui fait tourner le rouleau d'un cran pour aller à la ligne suivante. Ces actions se réalisent, sur les machines électriques, par appui sur une touche spéciale qui fait tourner le rouleau (afin qu'on imprime sur la ligne suivante) et qui fait revenir l'ensemble (rouleau, papier et ruban) au début de la ligne. Cet ensemble s'appelle le chariot, et donc, la touche qui effectue ce saut de ligne s'appelle le « retour chariot ». D'où l'abréviation RC (CR = Carriage Return), qui désigne, pour les programmeurs, un retour au début de la ligne et un saut de ligne (LF= Line Feed), encore maintenant.La machine électrique diminue l'effort de pression sur les touches et sur les déplacements de chariot.La machine à boule IBM : le chariot ne bouge plus latéralement mais une boule se déplace devant le papier. La police est interchangeable en trois secondes par échange de la boule et le papier, qui ne bouge pas, reste impeccable. Comme le chariot ne bouge pas non plus et que la boule, en plastique, est légère, cette machine est également très silencieuse, ce qui assure son succès dans les milieux de direction."Le principe de la boule ou du cylindre tronqué date de la fin du XIX ème siècle, il offrait déjà la possibilité de changer les polices."Le ruban carbone, qui remplace le ruban encreur pour une impression plus nette.La machine à marguerite : les caractères sont sur une roue, que l'on peut échanger pour changer de police de caractère.La machine avec ruban correcteur - qui nécessite en fait deux rubans, l'un servant à l'impression, l'autre à la correction elle-même.La machine électronique avec correction de texte.L'impression par aiguilles permet de changer de fonte de caractère sans manipulation mécanique.Il existe aussi des machines à impression thermique, qui offrent aussi la possibilité de changer de police et de grandeur du corps des lettres. Ainsi que l'impression jet d'encre que l'on trouve sur les traitements de textes et les imprimantes.Clavier :La disposition des touches sur le clavier a été décidée en fonction de la fréquence de frappe, non dans le but d'augmenter la vitesse de frappe mais au contraire pour la diminuer, car si l'on tapait trop vite les tiges se coinçaient.Il existe plusieurs type de clavier selon les langues notamment Le clavier QWERTY, pour la langue anglaiseLe clavier QWERTZ, pour la langue allemandeLe clavier AZERTY, pour la langue françaiseLe clavier arabeLe Clavier Dvorak a été développé pour le confort de l'utilisateur anglophone, qui peut frapper la plupart des mots courants en restant sur la même ligne de touches. Selon ses promoteurs, il permettrait un gain de vitesse de frappe de 40%. Il est actuellement utilisable en standard sur toutes les versions de Windows, mais les claviers physiques sont peu répandus dans le monde francophone.3/Aspects ArtistiquesEvolution des couleursEvolution de la matièreEvolution des formes…Les sources d'inspirations de l'ordinateur….Les PionniersWilliam Austin BURTHenry MillChristopher Latham ScholesFred SmartherHammondDesigner :Ettore Sottsass :Ettore Sottsass Jr. est né à Innsbruck (Autriche) le 14 septembre 1917, d'un père architecte italien (Ettore Sottsass Sr.) et d'une mère autrichienne. Sa famille vit dans les environs de Trente dans les Dolomites. En 1929, elle s'établit à Turin, qui alors est l'une des plus ouvertes à la vie intellectuelle européenne. Grâce à l'entremise de son père, il fréquente le cercle de "l'architecture rationaliste", ce qui détermine en partie son orientation intellectuelle. Il pratique la peinture, dessin, sculpture et photographie. Il obtient son diplôme en architecture du Politecnico de Milan en 1939. Il fait son service armé dans les montagnes du Montenegro, et sera prisonnier dans un camp à Sarajevo. En 1947, il ouvre sa propre agence à Milan. Pendant cette période, il effectue de nombreux travaux : aménage des stands d'expositions, conçoit ses premiers meubles, travaille dans le domaine du graphisme, s'occupe d'architecture intérieure et réalise ses premiers projets d'architecture. Il fait également de la sculpture et de la peinture, qu'il n'abandonnera définitivement qu'en 1965. Toutes ces pratiques purement "artistiques" occupent une position prépondérante dans son travail et démontrent l'éventail particulièrement large de ses expériences.En 1956, au cours d'un voyage aux Etats-Unis, il travaille pendant un mois dans l'agence de George Nelson à New York, ce qui lui permet de faire l'expérience concrète d'une réalité professionnelle nouvelle, et de découvrir un mode d'organisation entre les industries, les industriels et les artistes . À son retour, il est engagé comme directeur artistique par la société Poltronova, dont l'activité est axée sur la conception et la réalisation de mobilier contemporain. Il a ainsi l'opportunité de travailler dans une entreprise qui, avec une "production artisanale industrialisée" multiplie les expériences, et qui développe une politique commerciale mettant l'accent sur l'image du produit. C'est en 1958 qu' Adriano Olivetti lui propose de devenir "designer consultant" indépendant. À ce titre, il participe à la création du premier ordinateur italien Elea 9003, et conçoit de nombreuses machines à écrire et calculatrices Tekne 3, Praxis 48, Divisumma 26, Valentine, ainsi que des systèmes entiers comprenant machines et mobilier de bureau Synthesis 45."Elea" représente une étape importante, tant pour le travail de Sottsass que pour le design en général : ses qualités sont immédiatement reconnues, ainsi il se voit attribuer le Compasso d'Oro en 1959. En 1960 , il crée son propre bureau de design, Studio Ricerche Design. Des voyages marquent profondément son travail : l'Inde (1961) d'abord, avec la découverte du tantrisme et de la culture orientale, San Francisco ensuite où il rencontre des personnalités liées à la beat generation ou au pop art. Au milieu des années soixante, Ettore Sottsass mène à bien quelques-unes de ses réalisations les plus remarquables, avec, entre autres, l'ensemble des Superbox et une série de céramiques Menhir, Ziggurat, Stupas, Hydrants & Gas Pumps (1967). Ces deux réalisations emblématiques sont parmi les plus significatives de son travail. Il dessine pour Olivetti des machines à écrire, notamment Praxis 48 (1964) et Valentine (1969). Il va faire partie, parmi les chefs de file du Design radical italien, de ceux qui privilégient le sens sur la forme et l'idéologie sur l'image. Son mobilier Containers pour l'exposition "Italy : The New Domestic Landscape" au Moma à New York en 1972, remet en question par exemple le mode d'habitation traditionnel. Il sera aussi en 1973 l'un des fondateurs de Global Tools, contre-école d'architecture et de design. Parallèlement tout en poursuivant ses collaborations avec Poltronova (série Mobili Grigi, 1970) et avec Olivetti (Synthesis 45, 1973), il commence à travailler avec la société Alessi. En 1979, Ettore Sottsass rejoint le Studio Alchymia, avant de fonder en 1980, avec d'autres créateurs le groupe Memphis, dont la production (meubles, lampes, tissus, tapis, horloges, objets en verre et en argent) sera largement exposée sur la scène internationale. Les meubles d'Ettore Sottsass – tels la bibliothèque Claustra Carlton (1981), le meuble de rangement Casablanca (1981) ou le buffet Beverly (1981) - contribuent ainsi à la diffusion de ce mouvement représentatif du Nouveau Design, où les formes géométriques, l'utilisation des couleurs primaires et le mélange des matériaux définissent un langage inhabituel, et contestent la production industrielle uniformisante. En 1985, il se retire du groupe et se consacre à sa propre agence Sottsass Associatti fondée en 1981, dont les activités sont multiples : architecture, graphisme et design. Il se tourne alors vers l'architecture et conçoit la maison Wolf aux Etats-Unis (Colorado) (1987-1989), et la maison Cei en Italie (Toscane,1989-1992). Très largement primée, son œuvre foisonnante a fait l'objet de nombreuses expositions. En 1994, le Centre Pompidou, qui possède de nombreux objets et dessins provenant de sa collection personnelle, lui consacre sa première rétrospective.La société Olivetti, spécialisée dans le matériel de bureau a été créée en 1908 par Camillo Olivetti. Une machine à écrire, la M1, est lancée dès 1911, puis la M20 en 1920 et la M40 en 1930. Adriano Olivetti, ingénieur, fils de Camillo, prend une part active dans la société à partir de 1932, et fait appel à des créateurs tels que Marcello Nizzoli. Ettore Sottsass est engagé en 1958, et très vite une relation amicale particulière s'établit entre lui et la famille Olivetti. Bénéficiant d'un statut spécial, il est consultant indépendant et non pas employé, et responsable sur le plan du design de la "Division Electronique".Il dessine, assisté de Hans von Klier, et avec l'aide du bureau d'ingénierie de Borgolombardo, sous la direction de Mario Tchou, le premier "calculateur électronique arithmétique" italien, Elea 9003. Il poursuit une collaboration régulière avec Olivetti pour qui il conçoit de nombreux équipements de bureau. En 1965 , sa Lettera DL réactualise la machine à écrire portative Lettera 22, dessinée par Marcello Nizzoli en 1950. En 1969, Ettore Sottsass, assisté de Perry A.King, dessine Valentine une nouvelle machine à écrire portable de couleur. Celle-ci réalisée en ABS moulé par injection, est légère, facilement transportable et utilisable n'importe où, grâce à sa mallette rigide qui peut aussi servir de support. Jalon dans l'histoire d'Olivetti, Valentine représente aujourd'hui un objet emblématique du design.(source Expo du Centre George Pompidou)BibliographieMusée de la machine à écrirehttp://www.typewritermuseum.org/WikipédiaChronologie détaillée1/Machines Mécaniques1714, premier brevetPremier brevet attaché à la machine à écrire, délivré à l'ingénieur anglais Henry MILL, pour "une machine permettant l'impression des caractères les uns après les autres, selon le choix de l'opérateur". A cette époque, les actes de brevets n'étaient pas accompagnés de dessins, de sorte qu'il est impossible de se faire une idée à peu près exacte de cette machine.1780Le Français PINGERON conçoit une machine destinée aux aveugles.1808L'Italien Pellegrino TURRI DI CASTELNUEVO réalise une machine pour permettre à la Comtesse Carolina FANTONI, devenue aveugle dès l'enfance, d'écrire des poèmes et de la correspondance.1829 Première machine à écrire proprement dite, mise au point par un Américain, William Austin BURT de DETROIT (détruite dans l'incendie de l'Office des Brevets à WASHINGTON en 1936).1833 Le Français Xavier PROGIN crée la "plume typographique", première machine utilisée réellement en pratique. Elle est composée de leviers séparés actionnés par des crochets.1837 :L'Italien Guiseppe RAVIZZA produit une longue série de modèles très performants. Ils sont munis pour la première fois d'un clavier, d'un ruban encreur, d'un système de permutation majuscules/minuscules et l'écriture est visible.1864 : L'Autrichien Peter MITTERHOFER s'inspire de la production de RAVIZZA et construit une machine à écrire presque entièrement en bois. Elle comporte déjà un cylindre porte-papier, une touche rappel du chariot et un système de blocage.1867 : Le pasteur danois Malling HANSSEN, directeur de l'Institution de sourds-muets de COPENHAGUE, construit une machine à écrire sphérique, la "Skrivekügel" (boule à écrire). Elle est équipée d'un presse-papier, d'un interlignage, d'une barre d'espacement et d'un retour à la ligne1870, "The Writing Ball" de Rasmus Malling-Hansen1873, la première machine commercialisée sous la marque de Remington, "The typewriter" de C. L. Sholes1874, le téléscripteur d'Émile Baudot1878 :REMINGTON lance un deuxième modèle plus performant. Il s'agit d'une machine à double clavier de 7 à 8 rangées (les 4 supérieures sont consacrées aux majuscules et aux signes spéciaux, les 3 à 4 inférieures aux minuscules et aux chiffres), soit + 80 touches alignées. Les touches sont placées par ordre de fréquence selon la langue de l'utilisateur en tenant compte de l'alternance des mains et pour éviter l'accrochage des barres.Cette répartition donne naissance au clavier américain (QWERTY), toujours utilisé de nos jours. Son adaptation à la langue française (le clavier universel - AZERTY) est réalisée en incluant notamment les lettres accentuées. Malheureusement ce clavier présente pas mal d'erreurs de conception: on considère que 34 frappes sur 100 sont effectuées dans de mauvaises conditions!1880 : Malgré la vive opposition rencontrée auprès des calligraphes et des secrétaires (cette profession était quasiment réservée aux hommes à l'époque), le premier cours de dactylographie pour jeunes filles voit le jour à NEW YORK et 600 000 dactylographes entrent en fonction aux Etats-Unis. Cette situation contribuera largement à l'émancipation de la femme... et à l'avènement de la paperasserie!1881 : L'Américain HAMMOND présente une machine à clavier réduit dont les touches (28 à 32) sont ordonnées en demi-cercle sur trois rangées et comportent chacune trois signes. L'écriture est visible et l'enfoncement d'une touche déclenche l'action d'un marteau qui frappe le papier par derrière et le presse contre le caractère choisi.1898 : Le stade final de l'écriture visible est obtenu grâce à l'Allemand Franz WAGNER et à son fils Herman avec l'aide de la firme UNDERWOOD qui commercialise leur modèle. Cette machine à écrire peut être considérée comme le prototype de celles que nous avons utilisées jusque dans les années 70-2/ Les Machines électriques1914, première machine électrique = L'Américain James Fred SMATHER invente la première machine actionnée par un moteur électrique assurant les mouvements des barres à caractères et du chariot.1931- : L'"Electromatic Typewriters Incorporation" construit l'"ELECTROMATIC", une machine à écrire électrique. En 1933, les E.T.I. et I.B.M. fusionnent et la"IBM-Electromatic" conquiert une large part du marché.1935, la petite machine portable, l'"Hermes-Baby"1944 : L'"IBM-Executive" avec espacement proportionnel et ruban carbone voit le jour, donnant à la dactylographie l'aspect et la lisibilité de la typographie.1955 : SMITH-CORONA introduit la machine électrique de bureau. Il s'agit dès lors d'une véritable machine "presse-bouton" conçue uniquement pour la frappe électrique et dès 1956, la même firme lance la machine électrique portable.1961 : la machine à boule d'IBM : I.B.M. lance la "SELECTRIC", une machine à chariot fixe et bloc d'impression où les barres à caractères sont remplacées par une sphère imprimante interchangeable. Munie de 88 caractères, celle-ci tourne sur elle-même et oriente le caractère sélectionné par le clavier. L'encrage s'effectue au moyen d'un ruban-cassette placé dans le bloc d'impression (amovible, celui-ci peut être remplacé aisément sans risque de salissure). Une bande corrective travaille de pair avec ce ruban en agissant, soit par décollement du caractère, soit par superposition d'encre blanche. Très utilisées jusqu'à la fin des années 70, ces machines ont été supplantées par le matériel électronique et ne sont plus fabriquées depuis 3/ Les Machines électroniques1945 : Pour répondre au désir du Président Roosevelt d'adresser des lettres de condoléances personnalisées aux familles des soldats américains défunts ou portés disparus pendant la deuxième guerre mondiale, mise au point de machines à écrire à frappe automatique. Le support de stockage de l'information est alors le papier (carte, bande ou ruban). Ces machines ne permettent aucune modification dans le texte initialement stocké.1964 :: I.B.M. crée la véritable première machine dite "à écriture automatique" avec des bandes magnétiques comme dispositif de stockage. Malheureusement, leur accès séquentiel (les informations sont lues les unes après les autres) rend l'utilisation de ce matériel assez fastidieuse. Le concept "Traitement de Texte" est né et avec lui un cortège de termes spécifiques, tels que: saisie, traitement et stockage des données, frappe automatique, fusion de textes, etc.1969 : Nouvelle machine "à frappe automatique" chez I.B.M., utilisant cette fois des cartes magnétiques comme support de stockage. Celles-ci permettent un temps d'accès à l'information nettement plus court (6,4 microsecondes par caractère). On peut procéder aisément à des modifications car chaque ligne de caractères sur la feuille correspond à une piste plus large sur la carte, autorisant, de ce fait, les insertions.1971-72 : I.B.M. adjoint une mémoire et un support de stockage intégrés sur la machine à cartes magnétiques. Ce support, effaçable et réutilisable à volonté, peut contenir l'équivalent de 2 pages dactylographiées. Des transferts peuvent aisément s'effectuer de la bande à la carte et vice-versa. Il est question pour la première fois de centrage et de tabulation automatique et de justification à droite.Ces systèmes ne comportent aucune transparence dans la mise en oeuvre et il est nécessaire d'imprimer pour visualiser le contenu des supports de stockage.1974 IBM memory capable de retaper 50 pages en mémoire1976 : la machine à marguerite RANK XEROX invente la machine à écrire électronique à roue d'impression. Il s'agit d'une roue à 100 rayons, plus communément intitulée "marguerite".1977 : I.B.M. propose le "Système G" dont les caractéristiques sont le remplacement de la carte par la disquette et l'apparition d'un écran de visualisation d'une demi-page. L'impression se réalise au moyen d'une imprimante à jet d'encre. A ce moment, naissent les concepts de déplacement, recherche et tri, mais ce matériel reste peu maniable.
