Annonce La Bavière dit adieu à son chef. Après avoir régné quatorze ans, M. Stoiber, qui ne s'est jamais vraiment remis d'avoir été battu dans la course à la chancellerie fédérale, en 2002, a jeté l'éponge. Il laisse un parti toujours aussi puissant en Bavière. A chaque élection, la CSU recueille entre 47 % et 60 % des voix et, à la différence des autres grandes formations politiques allemandes, elle ne connaît pas d'érosion du nombre de ses adhérents.