Annonce La banquise arctique fond, c'est une certitude. "On dit qu'elle a perdu 40 % de son épaisseur. Mais on s'appuie sur des données ponctuelles. Il faut mesurer à grande échelle, donner une valeur de référence", assure Jean-Louis Etienne. C'est pourquoi l'explorateur français est de nouveau là, sur la glace crissante du pôle Nord, ce sommet du monde qu'en 1986, après soixante-trois jours de ski, il fut le premier à conquérir en solitaire.