Mort de Koweït:

Mort Koweït: mort en prison du chef présumé d'un groupuscule islamiste (sécurité) Le chef présumé d'un groupuscule islamiste récemment démantelé au Koweït, est mort en détention dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on appris mercredi de source sécuritaire koweïtienne."Amer Khleif (al-Enezi) est mort cette nuit" en détention, selon une source à la sécurité koweïtienne.Le quotidien koweïtien Al-Qabas a rapporté sur son site internet qu'Enezi était mort d'une crise cardiaque. Selon le journal, il avait été interrogé quelques heures auparavant. Après l'interrogatoire, il a commencé à avoir des problèmes de santé, ce qui a amené des médecins à l'examiner, avant qu'il n'ait sa crise fatale, ajoute le journalEnezi, 29 ans, et cinq autres islamistes avaient été arrêtés le 31 janvier après un véritable combat de rue avec les forces de l'ordre koweïtiennes qui avait duré neuf heures et au cours duquel quatre hommes armés avaient été tués.Leur cellule, dirigée par Enezi, est soupçonnée d'avoir planifié l'enlèvement et l'assassinat de soldats américains et d'Occidentaux vivant dans l'émirat et d'avoir préparé des attaques contre des convois militaires américains se rendant en Irak.Le plus jeune frère d'Enezi, Nasser, son bras droit présumé, a été tué le 30 janvier dans un affrontement avec les forces de sécurité dans un quartier de Koweït, au cours duquel un officier de police a également été tué.Amer Khleif al-Enezi prêchait dans une mosquée à Jahra (40 km au nord-ouest de Koweït) jusqu'à ce qu'il soit apparemment démis de ses fonctions il y a quelques mois par le ministère des Affaires islamiques à cause de ses "idées extrémistes".Depuis le début de l'année, cinq affrontements ont eu lieu entre la police et des hommes armés au Koweït, qui ont fait au total une douzaine de morts et ont conduit à une vingtaine d'arrestations.Plusieurs responsables koweïtiens estiment que ces hommes armés sont des islamistes liés à Al-Qaïda et aux membres de ce réseau qui opèrent en Arabie saoudite, où ils ont revendiqué une longue série d'attentats ayant commencée en 2003.Selon des médias koweïtiens, Enezi aurait avoué durant son interrogatoire que son groupe, la Brigade des lions de la péninsule, était lié aux Brigades d'Al-Haramaïn (saoudiennes), elles-mêmes liées à Al-Qaïda.Le gouvernement koweïtien a indiqué au parlement lors d'une séance à huis clos le 1er février que la cellule dirigée par Enezi comprenait 24 membres, dont huit ont été tués, 14 ont été arrêtés et dont deux sont toujours en fuite.