Annonce Kim Jong-il a perdu sa bien-aimée La Corée du Nord s'est brutalement repliée sur elle-même ces derniers jours et les services de renseignement du Sud de la DMZ avancent une explication : Kim Jong-il, le petit Staline de Pyongyang, vient de perdre sa bien aimée Ko Yong-hi, 51 ans, ex-étoile des ballets nord-coréens et mère de deux de ses trois héritiers. La mèche, vendue par un expert sud-coréen des luttes de pouvoir au Nord, vient de se retrouver dans les grands titres de la presse de Séoul. Mme Ko, née japonaise, aurait été soignée pour un cancer du sein à Paris avant d'être rapatriée cet été à Pyongyang, dans un état désespéré. Le grand quotidien conservateur Chosun Ilbo citait une source nord-coréenne pour confirmer la mort de la compagne du dictateur. La Corée du Nord, dernier bastion du stalinisme, vit selon les humeurs de son «Cher dirigeant» et les signes de prostration ou de coupure avec le reste du monde se sont multipliés depuis la mi-août. Pyongyang a rompu sans raison ses pourparlers diplomatico-nucléaires, après avoir traité George W. Bush de «débris humain» et de «nouvel Hitler». Le téléphone nord-coréen est en panne prolongée et les rares touristes sont refoulés aux frontières. Signe de tension supplémentaire, ordre aurait été donné aux garde-frontière d'abattre quiconque cherche à quitter le pays clandestinement. La disparition de Ko Yong-hi, récemment promue au titre de «Mère respectée», pourrait aussi relancer la guerre de succession à Pyongyang.
