Arrestation Khaled mis en examen Interpellé mardi à Paris et placé en garde à vue dans les locaux de la PJ de Nanterre, le chanteur a été libéré mercredi midi après avoir été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans le cadre d'une affaire privée. En pleine promo, l'affaire tombe bien mal. Quelques jours seulement après la sortie de son album, Khaled a été interpellé mardi après-midi dans le 11e arrondissement de Paris et conduit dans les locaux de la police judiciaire des Hauts-de-Seine. Après une nuit de garde à vue, le chanteur a été mis en examen, mercredi à la mi-journée, par un juge d'instruction de Nanterre pour "abandon de famille et organisation frauduleuse d'insolvabilité". Remis en liberté mais placé sous contrôle judiciaire, il devra également s'acquitter d'une caution - dont le montant n'a pas été révélé - , faute de quoi, il "sera placé en détention", selon une source judiciaire citée par l'AFP. Les ennuis judiciaires durent depuis plusieurs années. Depuis le mois d'août 1996, Karima Benkaina, son ancienne compagne de 1986 à 1994, réclame au "roi du raï" le versement d'une pension alimentaire. Le chanteur, qui a quitté la jeune femme fin 1994, quelques mois avant qu'elle ne mette au monde un petit garçon, Anyss, en juin 1995, a toujours refusé de reconnaître l'enfant, "évitant" même de recourir à des expertises ADN, comme le lui avait proposé à l'époque le juge. Passivité A deux reprises, déjà, la justice avait donné raison à Karima Benkaina. Le 12 octobre 1998, le tribunal de grande instance de Créteil avait conclu que Khaled était bel et bien le père de l'enfant, le condamnant même au versement d'une pension mensuelle de 3.500 francs (530 euros). Devant la passivité du chanteur, la cour d'appel de Paris décida, quelques mois plus tard, de "saler" le montant de la pension en la fixant à 10.000 francs (1500 euros), une somme à verser rétroactivement au jour du lancement de l'action en justice par son ancienne campagne, le 1er août 1996. Peu pressé d'exécuter ces décisions de justice, Khaled fut une nouvelle fois condamné, le 9 mai 2001 par le tribunal correctionnel de Nanterre, à deux mois de prison avec sursis pour "non paiement de la contribution à l'entretien et à l'éducation" de l'enfant. A la fin de l'année dernière, la cour d'appel a même transformé en prison ferme les deux mois avec sursis, Khaled n'ayant toujours pas honoré ses obligations. Interrogée dans VSD, en juin 2004, Karima Benkaina avait accusé son ancien compagnon s'être "rendu insolvable" en ayant mis son argent "au nom de jeune fille de son épouse".