Assassinat Irak : l'otage sud-coréen exécuté Le corps du traducteur coréen enlevé le 17 juin dernier a été retrouvé, décapité, en Irak. Il a été exécuté par un groupe proche d'Al Qaïda qui détient d'autres otages occidentaux. Le corps du ressortissant sud-coréen pris en otage en Irak par un groupe islamiste lié à Al-Qaïda a été retrouvé près de Bagdad, a annoncé mercredi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Séoul. La chaîne de télévision Al-Jazira du Qatar avait annoncé un peu plus tôt que l'otage avait été décapité par ses ravisseurs, sans citer de source. Trois hommes disant appartenir à un groupe islamiste armé lié à Al-Qaïda, Tawhid wal jihad (Unification et guerre sainte), avaient menacé dimanche d'égorger l'otage si Séoul ne s'engageait pas dans les 24 heures à ne plus envoyer de troupes en Irak, sur un enregistrement vidéo diffusé par Al-Jazira. L'ultimatum avait expiré lundi à 16h00 GMT. La Corée du Sud avait intensifié mardi ses efforts diplomatiques en vue d'obtenir la libération de l'otage, mais avait refusé de céder à l'exigence des ravisseurs et d'abandonner son projet de déployer 3.000 soldats en Irak. "Pas de changements" Tous les civils sud-coréens, à l'exception du personnel essentiel, seront évacués d'Irak, mais les militaires continueront à y être déployés en dépit du meurtre d'un otage sud-coréen. "Il n'y a pas de changement dans notre position sur le fait que le déploiement de nos troupes en Irak a un objectif humanitaire et de reconstruction", a déclaré un porte-parole. Soixante-cinq Sud-Coréens se trouvaient en Irak jeudi au moment de l'enlèvement de Kim Sun-Il. Vingt-deux sociétés sud-coréennes étaient actives en Irak au moment du rapt, notamment dans les domaines de la sécurité, des logiciels et de la construction. Kim Sun-Il, 33 ans, était employé comme interprète dans une société sud-coréenne livrant des équipements militaires à l'armée américaine. Huit soldats britanniques toujours détenus en Iran L'Iran n'a pas encore décidé du sort des huit soldats britanniques faits prisonniers sur le fleuve Chatt al-Arab, selon le ministre iranien des Affaires étrangères. Les huit hommes ont été capturés lundi à bord de trois embarcations sur le fleuve départageant l'Iran et l'Irak. Ils seraient entrés dans les eaux territoriales iraniennes par erreur. Les militaires britanniques se sont montrés très étonnés de ces arrestations, estimant que ces intrusions n'étaient pas rares. Selon eux, les embarcations n'étaient pas armées.