Grève Grève dans les hôpitaux publics de Kinshasa: un service minimum organisé Un service minimum a été organisé à l'hôpital général de Kinshasa, pour atténuer les effets d'une grève des paramédicaux du secteur public qui dure depuis le 10 janvier, a déclaré lundi à l'AFP un responsable syndical."La vie a repris au service d'imagerie, les caissiers principaux de pavillons et autres surveillants sont à leur poste à l'hôpital général de Kinshasa", a indiqué Denis Nzau, délégué de la Solidarité syndicale des infirmiers du Congo (Solisco).Cette amorce de retour à une activité normale intervient après d'intenses négociations entre personnels de santé et gouvernement, qui a promis début février de débloquer sept milliards de francs congolais (15,5 millions de dollars). Cette somme est destinée à payer aux paramédicaux une prime de risques, à l'instar de celle octroyée depuis la fin décembre 2004 aux médecins hospitaliers.M. Nzau a affirmé que le personnel administratif croyait "fermement" à la promesse du gouvernement de transition de satisfaire leurs revendications.Plus de 12.000 agents administratifs, techniques et infirmiers de la ville de Kinshasa sont concernés par cette grève qui affecte une dizaine d'hôpitaux publics de la capitale congolaise.Les négociations, entamées il y a plusieurs semaines, achoppent encore sur les modalités de versement et de répartition des primes exigées par les grévistes."Nous espérons trouver une solution définitive cette semaine", a encore dit M. Nzau, ajoutant que les infirmiers reprendraient le travail aussitôt que cette prime aura été payée.bbos/sb/syd
