Grève Grève à Radio France : dans l'attente de la reprise La grève des ouvriers et des employés administratifs de Radio France a été reconduite à l'unanimité, vendredi 15 avril, jusqu'à minuit. Les négociations entre syndicats et direction se poursuivent toutefois. Les discussions ont permis des avancées, mais restent néanmoins très en dessous du mandat clairement donné à l'intersyndicale par les grévistes, lors de l'assemblée générale du jeudi 14. Un représentant syndical indiquait, vendredi matin, que la direction de Radio France proposait une prime immédiate de 200 euros pour les "très bas salaires" (soit une cinquantaine de personnes) et un tiers de la somme que demandent les grévistes (100 points et non 310 points) pour les "bas salaires", les ouvriers et les employés qui n'ont rien obtenu depuis le gel des salaires en 1997. La direction de Radio France a précisé qu'elle n'accorderait ces primes qu'à condition que des négociations s'engagent sur le nouvel instrument salarial (NIS) qu'elle veut mettre en place le 1er juillet. L'intersyndicale devait présenter le fruit des négociations, en assemblée générale, vendredi. Selon la direction de Radio France, une "solution" se profile, mais les représentants syndicaux prévoyaient une réunion des grévistes très houleuse, au vu des propositions très nettement en dessous de ce qu'ils attendent. Personne ne se risque à des pronostics pour ce week-end. Les antennes de Radio France ont été en grande partie muettes, jeudi 14 avril, à la suite de l'appel à la grève générale de 24 heures. Elles restaient perturbées le 15.