Victoire Grand Prix de Chine : Alonso fond sous la pluie et Schumacher fond sur luiF1. Devancé par Schumacher au GP de Chine, le pilote Renault lui abandonne la tête du championnat à deux courses de la fin.Grand Prix de Chine 1. Michael Schumacher (All., Ferrari), 2. Fernando Alonso (Esp., Renault), 3. Giancarlo Fisichella (Ita., Renault), 4. Jenson Button (G.-B., Honda), 5. Pedro de la Rosa (Esp., McLaren-Mercedes), 6. Rubens Barrichello (Bré., Honda), 7. Nick Heidfeld (All., BMW-Sauber), 8. Mark Webber (Aus., Williams-Cosworth), etc. La joie communicative de Michael Schumacher contrastait avec la min déconfite de Fernando Alonso à l'arrivée du Grand Prix de Chine. Il faut dir que le pilote espagnol avait de bonnes raisons de ruminer sa déconvenue Alors qu'il espérait faire le break sur un circuit qu'il pensait favorable au qualités de sa machine surtout après avoir fait la différence en qualificatio sur la piste détrempée , le champion du monde en titre se trouve a contraire rejoint par son plus redoutable adversaireAlors qu'il possédait encore deux points d'avance avant l'épreuve chinoise, Alonso a assisté, impuissant, au triomphe de Schumacher. Après seize courses, les deux hommes se retrouvent donc à égalité et c'est un nouveau championnat qui commence. Avec un avantage psychologique pour l'Allemand, qui compte une victoire de plus et occupe la tête du championnat.Ecart creusé. En arrivant hier matin sur le circuit de Shanghai, sous un ciel gris et pluvieux, Alonso se disait plus confiant que jamais. Serein après les qualifications, il savait posséder un net avantage au moins du côté de ses pneus sur une piste qui s'annonçait encore très humide au moment du départ. Le début de course confirmait cet optimisme. Le pilote Renault survolait les débats et creusait l'écart. Toutefois, lorsque la trajectoire s'est mise à sécher, Alonso a vite compris que les choses ne seraient pas aussi simples : «Je me suis construit une avance confortable dans les 20 premiers tours, mais mes pneumatiques avant étaient très usés et les conditions de piste devenaient délicates car la trajectoire commençait à sécher. Nous avons pris la décision de changer les pneus avant. C'était une erreur.» Sillage. Lorsqu'il repart des stands, toujours en tête mais avec des pneus avant neufs, Alonso ne retrouve pas l'équilibre de sa machine. Et les secondes s'envolent par paquet. Son avantage devient dérisoire. Dès lors, Giancarlo Fisichella et Michael Schumacher dans son sillage, sont revenus au contact. L'Italien a bien essayé de jouer le parfait équipier en retardant au maximum la Ferrari, mais pas assez pour maintenir son leader à l'abri d'un éventuel souci. Et c'est plutôt un gros problème qui s'est produit quand Alonso est repassé par les stands pour monter des pneus pour piste sèche. Comme lors du Grand Prix de Hongrie, perdu à la suite d'un problème d'écrou arrière, c'est à nouveau lors de cette manoeuvre que l'Espagnol a tout perdu. Au total près de vingt secondes pour un écrou récalcitrant à l'arrière droit, soit au moins treize de trop. Schumacher ne pouvait pas espérer plus belle aubaine. Ayant déjà pris l'avantage sur Fisichella, sa pugnacité a une fois de plus été récompensée. La fin de course étourdissante d'Alonso n'y a rien changé. Un tour de passe-passe lui ayant permis de récupérer la deuxième place, l'Espagnol a échoué à trois secondes derrière la Ferrari du nouveau leader du championnat. Alonso a maintenant deux courses devant lui (le GP du Japon la semaine prochaine et celui du Brésil dans trois semaines) pour inverser la donne. «Je vais au Japon d'humeur optimiste. Nous avons deux autres possibilités pour nous imposer. Je pense que nous pouvons y arriver.»
