Grève France Soir toujours en grève, le CE rencontre la direction lundi e Comité d'entreprise (CE) du quotidien France Soir, dont les salariés ont reconduit dimanche leur mouvement de grève entamé le 12 avril, doit rencontrer la nouvelle direction du journal lundi après-midi, a-t-on appris de source syndicale. Le CE a "rendez-vous à 15H00" lundi avec Christiane Vulvert, membre de la nouvelle direction, afin de "discuter des 14 postes" qui pourraient ne pas faire l'objet d'un licenciement, a expliqué à l'AFP Christelle Bertrand, secrétaire adjointe du CE. Selon Christelle Bertrand, alors que "les lettres de licenciement doivent partir mardi", la direction "pourrait décider de retenir quelques lettres et rajouter 14 postes" à la liste des emplois maintenus dans le cadre du projet des repreneurs du journal, Jean-Pierre Brunois et Olivier Rey. Les emplois rajoutés pourraient concerner des personnes en longue maladie, des conjoints travaillant tous les deux au journal, ainsi que des élus du personnel qualifié de "salariés protégés". "Dans le plan social, 90% des salariés protégés sont licenciés. Cela ne devrait pas être accepté par l'inspection du travail", a estimé Christelle Bertrand. Le CE de France Soir avait rendu mercredi un avis négatif sur le plan social établi en conséquence du plan de reprise de MM. Brunois et Rey prévoyant de conserver 51 des 112 salariés du journal. Le personnel de France Soir est en grève depuis le 12 avril, jour de la décision du tribunal de commerce de Lille désignant MM. Brunois et Rey comme repreneurs. Le journal n'est pas paru depuis le 13 avril, à l'exception d'un numéro spécial le 14 avril baptisé "Résistance" expliquant l'opposition des salariés contre le projet social et éditorial des repreneurs. La Cour d'appel de Douai examinera vendredi les deux appels du jugement de reprise déposés par le CE et par Presse Alliance, la société éditrice du quotidien.