Annonce En Biélorussie, le professeur Bandajevski reste détenu le professeur Iouri Bandajevski, condamné en juin 2001 à huit ans de prison pour avoir critiqué la gestion de l'après-Tchernobyl par le pouvoir biélorusse, ne bénéficiera pas d'une liberté conditionnelle. Ayant effectué les deux tiers de sa peine qui avait été ramenée à six ans, il y aurait pourtant eu droit. Mais la commission de la colonie de travail où il purge sa peine l'a refusée, au titre notamment qu'il n'admettait pas sa culpabilité. Reconnu comme «prisonnier de conscience» par Amnesty International, Iouri Bandajevski, spécialiste en médecine nucléaire, travaillait sur les effets de la radioactivité sur la santé des habitants dans les zones contaminées par la catastrophe de Tchernobyl. Il contredisait ainsi le pouvoir qui juge ces régions désormais sûres.