Annonce Deux raids israéliens font trois morts à Gaza, les roquettes Les affrontements s'intensifient après que la branche armée du Hamas a repris les tirs de roquette sur Israël, suite au bombardement qui a fait huit morts sur une plage de Gaza vendredi. Dimanche, un raid aérien israélien à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, a tué deux Palestiniens, en blessant trois autres, selon une source sécuritaire palestinienne. L'un des deux tués serait un chef local des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, Salem Al-Aradiya. La seconde victime aurait été identifiée comme étant Muhammad al-Masri, lui aussi membre des Brigades. "Nous avons lancé une attaque contre une cellule palestinienne qui tirait des roquettes à Beit Lahiya", dans le nord de la bande de Gaza, a confirmé une porte-parole militaire israélienne, disant ignorer s'il y avait des victimes. MENACES D'ATTENTATS Un autre Palestinien a été tué lors d'un raid israélien dans le camp de Jabalia et un autre blessé, selon des témoins et des sources médicales. La victime serait Amar Shihab, un membre du Jihad islamique, une organisation islamiste responsable de tirs de roquettes contre le sud d'Israël. Selon l'agence Associated Press, citant des pompiers palestiniens, ce ne serait pas un raid qui a tué l'activiste, mais plutôt l'explosion d'une bombe artisanale en préparation. L'armée israélienne dit ne pas avoir mené d'attaque à Jabalia. Au même moment, les tirs de roquette se multiplient dans le sud d'Israël, depuis la bande de Gaza. Une personne a été légèrement blessée dimanche à Sdérot (sud d'Israël), selon une source militaire israélienne. Une seconde roquette a explosé dans le secteur industriel de la ville d'Ashkelon, sur le littoral méditerranéen, distant d'environ dix kilomètres du territoire palestinien. La municipalité de Sdérot a décidé de fermer dimanche les écoles de cette localité de 20 000 habitants, a rapporté la radio militaire. Depuis vendredi, 46 roquettes ont été tirées depuis contre le territoire israélien, selon l'armée israélienne. Les tirs de roquettes de dimanche ont été revendiqués par plusieurs groupes armés, dont la branche militaire du Hamas, qui a affirmé avoir tiré 9 fois sur Sdérot et Ashkélon. Après le bombardement de la plage de Gaza vendredi, le mouvement islamiste Hamas a rompu la trêve unilatérale qu'il observait depuis un an et demi, menaçant de reprendre ses attaques au coeur des villes israéliennes. Le risque est pris très au sérieux en Israël où l'état d'alerte de degré trois, presque maximale, a été décrété. Un chiffre record de 97 menaces d'attentats a été enregistré, selon la police, qui a renforcé son dispositif dans les grands centres urbains, et le long de la ligne de démarcation avec la Cisjordanie.
