Mort Décès d'un homme de 34 ans atteint de la maladie de Creutzfeldt-Jacob  Un homme de 34 ans, atteint de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et qui suivait un traitement expérimental à Lyon, est décédé le 17 février à l'hôpital de Créteil, a-t-on appris lundi de sources hospitalières.Le patient, hospitalisé d'urgence à Créteil, est décédé d'une maladie infectieuse intercurrente, probablement pulmonaire, liée à la maladie de Creutzfeldt-Jakob, a indiqué le Pr Alain Vighetto, chef de service en neurologie à Lyon, où l'homme suivait depuis novembre un traitement expérimental à base de Pentosan.Le Pr Vighetto a indiqué que le décès n'était pas lié au traitement. Il a souligné qu'il n'avait pas eu de compte-rendu d'hospitalisation et qu'il ne disposait pas de tous les détails sur les circonstances du décès.Le Pentosan, utilisé aux Etats-Unis par voie orale pour certains problèmes urinaires, est, dans ce cas, administré par voie intracérébrale, au moyen d'un cathéter placé dans le ventricule latéral du cerveau et relié sous la peau à une pompe qui régule le débit de délivrance du produit. Tous les mois, le produit est réinjecté.Il est utilisé depuis plus d'un an sur huit ou neuf patients en Angleterre avec des résultats considérés comme encourageants, mais qui n'ont pas fait l'objet d'une publication scientifique, selon le Pr Vighetto.Un autre patient, âgé de 49 ans, suit ce même traitement à base de Pentosan à l'hôpital neurologique de Lyon.Le patient décédé avait été contaminé pendant son enfance par l'hormone de croissance, alors réalisée à partir d'hypophyses humaines prélevées sur des cadavres, selon l'Association des victimes de l'hormone de croissance (AVHC).Un millier de jeunes ont été contaminés entre 1984 et 1985, et une centaine sont morts depuis, selon l'association.L'affaire de l'hormone de croissance contaminée fait l'objet d'une instruction depuis 1991, et douze personnes ont été mises en examen. Fin janvier, la cour d'appel de Paris a validé l'instruction, ouvrant la voie à un éventuel procès.