Annonce Dans son premier discours adressé à la nation marocaine depuis les manifestations du 20 février, le roi Mohamed VI a pris de court ses soutiens comme ses détracteurs. Jeudi 9 mars au soir, il a annoncé qu'une commission ad hoc allait s'atteler à préparer une "réforme constitutionnelle globale", qui sera présentée en juin pour approbation au peuple marocain lors d'un référendum. Outre le renforcement du pluralisme, des droits de l'homme et des libertés individuelles, le souverain a promis que le statut du premier ministre, "en tant que chef d'un pouvoir exécutif effectif", et celui des partis politiques seront "renforcés" dans le cadre de cette réforme constitutionnelle.