Annonce Concorde : Continental Airlines doit s'expliquer Le rapport final sur le crash conclut au "rôle déterminant" joué par une lamelle métallique provenant d'un DC-10 de la compagnie aérienne, selon "Le Parisien". Le supersonique aurait roulé sur cette pièce au décollage. Le Parisien / Aujourd'hui en France croit savoir que des cadres de la compagnie aérienne américaine Continental Airlines vont être convoqués par le juge Christophe Renard en charge du dossier de l'accident du Concorde à Gonesse (Val d'Oise) le 25 juillet 2000. "Cette démarche, explique Aujourd'hui en France, s'inscrit dans le cadre de l'information judiciaire ouverte au tribunal de grande instance de Pontoise"  dans Val d'Oise. Selon le quotidien, le rapport final sur le crash qui sera remis le 14 décembre aux parties civiles par le juge d'instruction, rejoint, dans ses conclusions, celles du Bureau Enquêtes-Analyses sur le "rôle déterminant" joué par une lamelle métallique provenant d'un DC-10 de la compagnie américaine Continental Airlines et sur laquelle le supersonique avait roulé au décollage. Remis au juge le 25 novembre dernier, ce rapport de 237 pages fait la synthèse d'expertises techniques, de témoignages et des conclusions de l'enquête menée par la gendarmerie des transports aériens (GTA). "Lors de multiples expertises, ajoute le quotidien, les juges d'instruction  successifs (...) ont découvert que la réglette perdue par le DC 10 semblait avoir été 'bricolée'". Selon Aujourd'hui en France / Le Parisien, les enquêteurs ont aussi "insisté sur le fait qu'elle aurait dû être en métal mou et non en titane, un alliage particulièrement résistant, qui a provoqué l'explosion du pneu du supersonique français". Cent treize personnes avaient été tuées dans le crash du Concorde.