Annonce Christophe Beck sorti de l'oubli L'éleveur, otage au Venezuela pendant un an, est rentré dimanche en France. Tous ou presque l'avaient oublié. Enlevé il y a un peu plus d'un an a Venezuela, Christophe Beck, 62 ans, éleveur français, a regagné la Franc dimanche, cinq jours après sa libération contre rançon. Très amaigri et l'ai fatigué, Christophe Beck, vêtu d'un blazer vert et d'un jean, les cheveu coupés de frais, a été accueilli à l'aéroport de Perpignan par sa famille, don une partie réside dans la région. «On ne pouvait pas espérer un plus beau cadeau de Noël», a déclaré, très émue, l'une de ses filles, Francesca, qui a toutefois dénoncé le fait que son père avait été «complètement oublié par la France». Le 13 décembre 2005 au matin, cinq hommes s'étaient introduits dans la maison de l'éleveur, établi depuis de plusieurs années au Venezuela, près de Barinas, au sud-ouest de Caracas. Ils avaient ligoté famille et employés, avaient volé bijoux et argent, puis l'avaient emmené dans son propre 4x4. Les ravisseurs étaient des guérilleros de l'ELN, l'Armée de libération nationale, un mouvement de lutte armée d'inspiration guévariste de Colombie, dont la frontière est proche de la maison de l'éleveur. «Je ne peux pas encore parler des conditions de ma détention, je suis très fatigué. Vous savez, tous les jours, vous pensez qu'ils vont vous tuer», a simplement expliqué le sexagénaire qui a finalement été libéré dans la nuit du 20 au 21 décembre, dans une zone désertique près de la frontière colombienne. Les ravisseurs avaient réclamé 100 millions de bolivars (40 000 euros) pour relâcher leur otage, mais le montant qui leur a finalement été versé n'a pas été divulgué.