Grève Chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens libéraux engagent une grève "illimitée"Chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens libéraux engagent, lundi 24 juillet, une grève "illimitée" dans les cliniques privées pour protester contre leurs primes d'assurance trop élevées.Selon leurs trois syndicats appelant à la grève (UDCF, Syngof, AAL), quelque 680 blocs opératoires seront fermés, le ministère de la santé tablant pour sa part sur 71 cliniques affectées sur 603. Ces médecins libéraux veulent pousser les pouvoirs publics à trouver une solution au problème de la hausse des tarifs de leurs primes d'assurance. Ils revendiquent aussi l'application d'accords signés avec l'Assurance-Maladie et l'Etat en 2004, qui prévoyaient des revalorisations tarifaires restées selon eux lettre morte, ce que conteste le gouvernement.INQUIÉTUDE FACE À LA CANICULEDe son côté, le ministère de la santé a solennellement appelé les grévistes à "assurer la continuité et la sécurité des soins" en cette période de canicule. Il a également demandé aux hôpitaux publics de se tenir prêts à accueillir un surplus de patients par "une organisation des soins adaptée" et des "moyens humains suffisants".Un tel surcroît d'activité tombe mal pour les hôpitaux, déjà confrontés à une vague de chaleur qui devrait s'accentuer mardi et mercredi sur une grande partie du territoire, et rend la situation déjà problématique en Ile-de-France selon les médecins urgentistes, qui se sont dits "très inquiets".L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a indiqué que la canicule nécessitait "la plus grande vigilance dans le suivi de l'activité"."Nous prévoyons une montée en puissance du dispositif pour mercredi, car, on le sait, la chaleur va monter : nous pourrons alors ouvrir des lits, rappeler du personnel", prévoit Pierre Carli, chef de service du SAMU à Paris.
