Nomination Bulgarie : Sergueï Stanichev nommé de justesse au poste de premier ministreLe dirigeant socialiste Sergueï Stanichev a remporté, mercredi 27 juillet, un vote de confiance au parlement bulgare, qui ouvre la voie à sa nomination au poste de premier ministre. La candidature de M. Stanichev (Parti socialiste bulgare, PSB, ex-communiste) a été approuvée par 120 députés contre 119, lors d'un vote à bulletin secret au sein du parlement monocaméral. Une députée était absente. Trois députés de l'opposition de droite et un député indépendant ont voté l'investiture, alors que tous les autres députés des cinq partis du centre et de la droite ont voté contre. En prêtant serment, le nouveau premier ministre a déclaré que "la Bulgarie n'avait pas de temps à perdre avec des jeux politiques". "Il faut travailler pour l'avenir européen de la Bulgarie et pour un développement économique accéléré", a-t-il ajouté.Avant de se mettre au travail, Segueï Stanichev doit d'abord s'assurer de l'investiture de son gouvernement de coalition de centre gauche, formé dimanche avec le Mouvement pour les droits et les libertés (MDL). Celle-ci va faire l'objet d'un deuxième vote dans le soirée. Le gouvernement resserré proposé par M. Stanichev est composé de 18 ministres, dont 13 issus du PSB ou proposés par lui, et cinq MDL. Le ministère-clef des affaires étrangères et de l'intégration européenne a été confié à Ivaïlo Kalfin, un proche conseiller du président de la République, Gueorgui Parvanov. Pour obtenir un soutien parlementaire de l'opposition, le ministère des finances a été confié à Plamen Orecharski, ancien vice-ministre dans le gouvernement conservateur au pouvoir de 1997 à 2001. En présentant mardi son cabinet à l'assemblée nationale, M. Stanichev s'est engagé à "faire tout son possible pour maintenir au 1er janvier 2007" la date d'entrée de son pays dans l'Union européenne (UE) et assurer la ratification à temps du traité d'adhésion par ses 25 membres. A cette fin, le nouveau parlement doit adopter d'urgence une vingtaine de lois, dont un nouveau Code pénal, pour que le pays puisse obtenir une évaluation positive de la Commission européenne, dans son rapport annuel attendu en novembre.
