Champion du Monde Bode Miller remporte le titre de champion du monde de descente L'Américain a remporté la descente de Bormio devant les grands favoris de l'épreuve. Il obtient ainsi son deuxième titre de champion du monde après celui de super-G. L'Américain Bode Miller a décroché, samedi 5 février, son deuxième titre à Bormio en s'imposant dans la descente des championnats du monde au nez et à la barbe des Autrichiens, donnés grands favoris de l'épreuve. Miller, champion de super-G, a réalisé une première partie de tracé parfaite pour devancer son compatriote Daron Rahlves, médaillé d'argent. L'Autriche doit sa présence sur le podium à Michael Walchhofer, qui perd son titre mais monte sur la troisième marche devant son équipier Fritz Strobl. "Je suis très surpris parce que je n'étais pas très satisfait de ma descente", a déclaré Miller, qui portait le dossard n°3. "J'imagine que le tracé a dû se détériorer et que cela a handicapé les autres, mais c'est génial de retrouver dex Américains aux deux premières places." Rahlves ne cachait pas sa joie : "Je pense avoir plus gagné l'argent que perdu l'or." Victorieux des trois dernières descentes des championnats du monde, les Autrichiens doivent pour le moment leur salut à la médaille d'or de Benjamin Raich en combiné. MAIER A LA TRAINE Le Français David Poisson, déjà neuvième du super-G, a manqué une belle occasion de se faire remarquer. Extrêmement bien parti, il a commis deux énormes erreurs de trajectoire pour finir à 1"30 de Miller mais à seulement 43 centièmes du podium (9e). Après une quinzaine de passage, aucun skieur ne s'était approché à moins d'une seconde de l'Américain mais aucun des grands favoris ne s'était encore élancé. Rahlves s'approchait à 44 centièmes. Mais les temps des Autrichiens lors du dernier entraînement laissaient penser que les Américains seraient vite délogés de leur piédestal. Premier des ténors à partir, l'Autrichien Johann Grugger, dernier vainqueur à Bormio, terminait à 1"30 de Miller, exactement comme David Poisson. Champion en titre, Michael Walchhofer se mettait d'emblée dans le rythme mais perdait une demi-seconde au deuxième intermédiaire après avoir emprunté une trajectoire un peu fantaisiste. Peu sûr de ses appuis, l'Autrichien perdait son titre en terminant à 87 centièmes de Miller. Strobl ne faisait pas mieux. Les espoirs autrichiens reposaient sur Hermann Maier, qui n'avait pas les resssources physiques nécessaires pour inquiéter Miller. Il terminait à près de deux secondes.